882 shaares
Une étude récente propose une nouvelle hypothèse pour expliquer la disparition de cette civilisation ancienne qui vivait il y a des milliers d’années dans la vallée de l’Indus.
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
L'ANTISECHE - Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question que vous vous posez sur l'actualité. Ce matin, retour sur le procès de Nuremberg, à l'occasion du 75e anniversaire de l’ouverture des débats.
Le 23 février 2020, un attentat à la bombe a fait vingt-neuf blessés lors d’un rassemblement de partisans de l’actuel Premier ministre Abiy Ahmed. Cet événement illustre toute la difficulté qu’a le gouvernement éthiopien à apaiser les tensions dans le pays. Le prix Nobel de la paix remporté par Ahmed en 2019 semblait pourtant indiquer le contraire. Mais c'était sans compter sur l’extrême complexité ethno-religieuse de cet État de la corne de l’Afrique.
Mosaïque ethnique dans une zone de tensions
La révolution verte voulue par les pays de l’Union est complètement dépendante de la production de matériaux rares centralisée dans un tout petit nombre de pays du globe : les derniers chiffres publiés par la Commission européenne doivent nous alerter.
La crainte des séismes pousse les autorités à prendre des mesures préventives. Ce fut récemment le cas à Bâle. Mais l'effet dévastateur des tremblements de terre a aussi inspiré des artistes un peu partout dans le monde.
La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier.
Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
Depuis la fin du mois de septembre, l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’affrontent dans des combats meurtriers. Drones, chars, armes anti-aériennes, bombardement de cibles civiles : le différend qui oppose les deux pays depuis de nombreuses années ressemble de plus en plus à une véritable guerre. C’est le contentieux autour de la question du Haut-Karabagh qui a précipité le conflit.
Cette zone montagneuse à majorité arménienne enclavée en plein Azerbaïdjan cristallise en effet les tensions entre les deux États. Mais comment le Haut-Karabagh a-t-il hérité d’une situation géographique si particulière ? Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations aussi conflictuelles ? Quel est le rôle joué par les puissances régionales turque, russe et iranienne dans les événements actuels ? Doit-on encore craindre une aggravation de la situation ?
Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s’entretient avec Tigrane Yégavian. Chercheur et journaliste, il a consacré de nombreuses publications à cette région du monde.
Il est notamment l’auteur de “Arménie : à l’ombre de la montagne sacrée” paru dans la collection “L’Âme des Peuples”.
http://bit.ly/ArmenieMontagneSacree
Cette zone montagneuse à majorité arménienne enclavée en plein Azerbaïdjan cristallise en effet les tensions entre les deux États. Mais comment le Haut-Karabagh a-t-il hérité d’une situation géographique si particulière ? Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations aussi conflictuelles ? Quel est le rôle joué par les puissances régionales turque, russe et iranienne dans les événements actuels ? Doit-on encore craindre une aggravation de la situation ?
Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s’entretient avec Tigrane Yégavian. Chercheur et journaliste, il a consacré de nombreuses publications à cette région du monde.
Il est notamment l’auteur de “Arménie : à l’ombre de la montagne sacrée” paru dans la collection “L’Âme des Peuples”.
http://bit.ly/ArmenieMontagneSacree
Caucase : l'article à lire pour mieux comprendre le conflit dans le Haut-Karabakh
Depuis fin septembre, de nouveaux combats opposent Azerbaïdjanais et séparatistes du Haut-Karabakh. Cette région montagneuse du Caucase, peuplée d'Arméniens, a proclamé en 1991 son indépendance, qui n'est pas reconnue par la communauté internationale.
Depuis fin septembre, de nouveaux combats opposent Azerbaïdjanais et séparatistes du Haut-Karabakh. Cette région montagneuse du Caucase, peuplée d'Arméniens, a proclamé en 1991 son indépendance, qui n'est pas reconnue par la communauté internationale.
Le paléoanthropologue, dans son dernier ouvrage, propose une analyse évolutionniste de la coercition des femmes, concluant qu’il s’agit d’une question sociale, culturelle et anthropologique.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes
vidéo Un rapport spécial du GIEC entretient l’espoir qu’il reste encore une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Quel rôle joue exactement l'homme dans le changement climatique ? Explications en vidéo.
vidéo Un rapport spécial du GIEC entretient l’espoir qu’il reste encore une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Quel rôle joue exactement l'homme dans le changement climatique ? Explications en vidéo.
Pour les plus optimistes, le chantier abyssal de l’électrification du continent africain pourrait sauter l’étape des lignes électriques, en passant directement à la téléphonie mobile et aux énergies renouvelables. En attendant, les inégalités d’accès à l’électricité, comme l’incapacité des États à assurer cette mission de service public, demeurent flagrantes.
Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
- “La start-up africaine de la semaine : Baobab+, des kits solaires aux tablettes éducatives”
http://bit.ly/JeuneAfriqueKitSolaire
- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
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http://bit.ly/JeuneAfriqueKitSolaire
- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
Long de près de 5 000 kilomètres, le Mékong traverse six États, tous soucieux de tirer parti de cette ressource majeure pour leurs populations et leur économie. Quel est l’apport du Mékong et comment ces États se le partagent-ils ? Le dessous des cartes se penche sur les enjeux qui entourent l’un des plus grands fleuves d’Asie. 2015.
Eau : une ressource sous tension
L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
Alors qu’en l’espace de cinq ans la grande peste a décimé un tiers de la population européenne, il reste finalement peu de traces de la pire catastrophe que le Moyen Âge ait connue. Que s’est-il réellement passé entre 1347 et 1352 sur notre continent ? Il apparaît que cette épidémie a été le marqueur d’une première mise en relation massive de l’Eurasie et du monde méditerranéen.
L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
Cartes de l'Empire romain extraites de la documentation photographique, histoire 2nde.
Trente ans après la fin de la guerre froide, le fossé entre la Russie et l’Occident n’a jamais été aussi grand. Entre 2014 et 2019, au moins 13 000 personnes sont mortes en Ukraine. Quant à la Crimée, péninsule ukrainienne depuis 1954, elle appartient désormais à la Russie. De leur côté, les Etats-Unis et l’Europe ont en grande partie tourné le dos à la Russie. Depuis l’annexion de la Crimée, le G8 est devenu le G7… sans la Russie. Et de lourdes sanctions économiques ont été prises à son encontre. Des deux côtés, les provocations à coups de gigantesques démonstrations guerrières ou d’installations d’infrastructures militaires sont de plus en plus nombreuses.
Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ?
Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
Anne-Clémentine Larroque est chercheure en géopolitique, auteure du livre "L'islamisme au pouvoir, Tunisie, Egypte, Maroc", éditions PUF.
Elle nous rappelle quelques définitions fondamentales, expliquant notamment pourquoi l'islam ne se confond pas avec l'islamisme. Elle établit également pour nous une cartographie mondiale des islamismes avec rigueur, clarté et pédagogie.
Elle nous rappelle quelques définitions fondamentales, expliquant notamment pourquoi l'islam ne se confond pas avec l'islamisme. Elle établit également pour nous une cartographie mondiale des islamismes avec rigueur, clarté et pédagogie.
En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.