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Une étude britannique montre que la surmortalité liée au Covid-19 touche d’abord les travailleurs des soins à la personne, du transport et de la vente, relate la sociologue dans sa chronique au « Monde ».
L'accident de Tchernobyl et la panique mondiale qu'il a engendrée peuvent-ils nous apprendre quelque chose à l'époque du coronavirus ?
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
L’Observatoire Géopolitique du Covid-19
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Nous vivons à l’école comme ailleurs une situation de profonde discontinuité. Nos dirigeants politiques et économiques refusent d’en prendre acte, préférant accélérer le cours mortifère de leurs politiques. Il est urgent de ralentir pour enfin prendre le temps de penser les ruptures nécessaires.
Depuis 1977, à raison de 13 000 personnes par représentation, des centaines de milliers de citoyens ont pu assister à la grandiose reconstitution du passé de la Vendée, mise en scène par M. Philippe de Villiers, dans son fief du Puy du Fou. Plus qu’un Son et lumière d’ampleur exceptionnelle qui mobilise toute une région dans une étonnante aventure collective, l’entreprise représente une formidable révision de l’histoire de la Révolution. Ce spectacle propose une vision passéiste du monde et une mémoire qui est loin d’être innocente.
Autrefois « champion des émergents », le pays voit son processus démocratique se dégradrer, et se retrouve même en danger depuis l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, en 2019, estime le politologue.
Ses images sont gravées dans notre mémoire collective, et pourtant, Bruno Braquehais est méconnu du grand public. Ce photographe dieppois, sourd muet, a réalisé cent quarante clichés sur l'épisode insurrectionnel de la commune en 1871. Vingt-huit d'entre eux, issus des collections du Musée de Seine-Saint-Denis.
Le confinement a obligé environ un quart des salariés à travailler de chez eux. Cela a aussi joué un rôle d’accélérateur dans des entreprises jusque-là réticentes. Le télétravail pourrait-il à l'avenir participer à un nouvel aménagement du territoire ?
Depuis le début de l’épidémie, à l’aide des données remontées par l’état civil, l’Insee observe une surmortalité, notamment dans les zones les plus touchées par le Covid-19 et parmi les plus âgés.
Derrière son ambiance bon enfant, le parc de loisirs n'hésite pas à instrumentaliser l'histoire française à des fins politiques.
Un groupe de chasseurs était-il parti en quête de nourriture il y a plus de 10.000 ans ? Des empreintes de pas fossilisées retrouvées en Afrique de l’Est offrent un rare instantané de vie à la fin du pléistocène supérieur.
ViveLaFranceLa loi renseignement, adoptée dans la foulée des révélations Snowden sur la « surveillance de masse« , a été présentée par ses opposants comme permettant « une interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet« . La DGSE espionne-t-elle tous les Français ? En a-t-elle le droit, les moyens techniques, et financiers ? #Oupas…? [tl;dr : non]
Recension. Afin d’améliorer la sécurité des communes, les élus français multiplient l’installation de vidéos de surveillance dans les rues. Cela laisse supposer qu’elles sont un moyen efficace pour lutter contre les infractions et la délinquance. Or, quand on regarde le nombre d’enquêtes qui ont été résolues grâce à la vidéo de surveillance, on constate que celui-ci est extrêmement bas. Dans ce cas, pourquoi les communes de France continuent-elles d’investir des sommes importantes dans ce moyen de surveillance qui semble ne pas être aussi efficace que ce qu’affirme le personnel politique ? Voici le questionnement auquel cherche à répondre Laurent Mucchielli dans son ouvrage Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance. Afin de mieux comprendre les enjeux de la vidéosurveillance, le sociologue a tout d’abord recours à des données historiques, juridiques et administratives. Il s’appuie également sur l’enquête de terrain effectuée avec son équipe qui est plus amplement détaillée et analysée dans la seconde partie de l’ouvrage.
Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête depuis fin mars sur la gestion française de la crise du Covid-19. Alors que l’application StopCovid doit être débattue à l’Assemblée nationale le 27 mai, et que les autorités sont de plus en plus critiquées, nous avons interrogé cet expert des questions de sécurité directeur de recherches au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie, Aix-Marseille Université). Entretien sans détour avec Laurent Mucchielli, qui nous livre ses premières investigations.
Avec le confinement qu’elle entraîne et ses retombées économiques, la crise du coronavirus révèle avec acuité ce besoin impérieux que nombre d’entre nous avions quelque peu sous-estimé : se nourrir. Quotidiennement et plusieurs fois par jour. A travers cette revue presse, nous nous sommes déjà penché.es sur le défi qu’elle représente pour les filières alimentaires. Désireux.ses d’instruire et d’interroger cette situation inédite, tournons-nous vers l’éclairage des temps longs, celui de l’histoire. Qu’est-ce qui fait la singularité de la crise du coronavirus, pour nous, mangeurs et mangeuses du monde occidental ? L’historien et spécialiste des consommations alimentaires, Martin Bruegel, répond à nos questions. Directeur de recherches au Centre Maurice Halbwachs, il a notamment publié « Profusion et pénurie : les hommes face à leurs besoins alimentaires » (2009, Presses Universitaires de Rennes) ; un ouvrage retraçant les réponses qu’ont apportées différentes sociétés au problème de l’approvisionnement alimentaire.
En Europe du moins, elles n’avaient disparu que dans nos esprits, déconsidérées, synonymes de pensées bornées, de sociétés fermées. Il aura fallu pas moins d’une pandémie pour que les frontières soient plus que de simples lignes en pointillé et qu’on en redécouvre entre autres le rôle protecteur, tant pour la santé physique que mentale. Il était temps, peut-être. Car pour Michel Foucher , à force de prôner l’ouverture tous azimuts et de vouloir dépasser les limites, c’est à un retour du refoulé que nous assistions ici et là à travers l’érection de murs. Un grand entretien avec cet éminent géographe, diplomate et essayiste, qui apporte un éclairage inédit sur la nouvelle cartographie qu’écrit le Covid-19.
Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
Les technologies de l'information et de la communication ont créé un « monde virtuel » qui repose en fait sur des matérialités tangibles obéissant aux contraintes physiques et aux impératifs géopolitiques. Les prophéties annonçant la fin de l'espace et de la géographie ont été démenties par le fait que le numérique a surtout introduit du virtuel dans le réel sans finalement remettre en cause les hiérarchies et les pratiques existantes. Le réel contemporain n’est alors qu’un hybride de matériel et de virtuel.
Auteur(s) : Teva Meyer, maître de conférences en géographie et géopolitique - Université de Haute-Alsace
Les photographies de cette image à la une montrent les paysages du département de Fukushima, entre recomposition par la transition énergétique et omniprésence des signes de la catastrophe et de ses suites. Résidents déplacés, travailleurs payés par l'entreprise énergétique à cause de laquelle ils ont perdu leur emploi, territoires interdits à la résidence et matériaux radioactifs entassés témoignent d'une situation qui ne pourra pas redevenir complètement normale.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/images/image-a-la-une/img-meyer/carte-fuku.png
Les photographies de cette image à la une montrent les paysages du département de Fukushima, entre recomposition par la transition énergétique et omniprésence des signes de la catastrophe et de ses suites. Résidents déplacés, travailleurs payés par l'entreprise énergétique à cause de laquelle ils ont perdu leur emploi, territoires interdits à la résidence et matériaux radioactifs entassés témoignent d'une situation qui ne pourra pas redevenir complètement normale.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/images/image-a-la-une/img-meyer/carte-fuku.png
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s'orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d'une génération.
Deux sujets hautement sensibles seront abordés lors de cette grande réunion, lundi : la demande d’une enquête indépendante sur le Covid-19 et la place à accorder à Taïwan.