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Covid19
Une maison avec jardin, à l’abri du stress des grandes villes… L’idée séduit de nombreux citadins échaudés par la crise sanitaire. Mais à quelle « revanche des campagnes » assiste-t-on exactement ?
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.
L’Inde mise K.O. par le variant ? Émilie Aubry rencontre Sophie Landrin, correspondante du journal “Le Monde” à New Delhi.
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Les mesures prises par les pouvoirs publics en Europe ont permis un net recul de l’épidémie de Covid-19, mais la maladie n’a pas encore cessé de circuler et il y a un grand risque de résurgence cet hiver, prévient l’épidémiologiste Antoine Flahault.
Le rideau du déconfinement se lève lentement sur le fameux monde d’après dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois et à quoi ressemble-t-il ? Discussion et débat autour de la nouvelle application lancée par le gouvernement : StopCovid.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
La disparation de l'école publique est proprement impensable pour beaucoup. Des intérêts économiques et politiques œuvrent pourtant à une marchandisation généralisée du système éducatif, et la crise sanitaire leur offre un véritable levier pour accélérer ce processus. Club Médiapart
Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous. Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
L'Assemblée nationale doit donner son avis, le 27 mai 2020, sur l'application de traçage de contact StopCovid. Après de nombreux questionnements sur son utilité, nous avons cherché à trouver des exemples de cas pour lesquels elle aurait une efficacité, c'est-à-dire qu'elle permettra bien d'alerter une personne ayant croisé un malade. Nous en avons trouvé un.
Rubique Stop Covid
Alors que le débat promet d'être clivant à l'Assemblée, le succès du dispositif reposera sur l'adhésion des Français, qui est loin d'être acquise.
La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée depuis la Chine au reste du monde au cours de l’hiver 2020 a particulièrement touché l’Europe occidentale qui, le 21 mai 2020, concentrait plus d’un million de cas (1 320 000), soit 26 % des cas recensés dans le monde. Le plus frappant peut-être est l’importance de la mortalité en Europe occidentale, puisque ces pays déploraient le 21 mai plus de 157 000 décès, soit 48 % du total mondial. Si la France et l’Allemagne affichaient à peu près le même nombre de cas (environ 180 000), elles se différenciaient fortement par la mortalité : 28 135 décès liés au Covid-19, soit 431/million d’habitants en France, contre 8 144 décès, soit 97/million d’habitants en Allemagne.
Une approche géographique de la pandémie de coronavirus démontre que la mondialisation n’est pas réductible à la seule échelle mondiale. Elle se déploie au contraire de façon différenciée à toutes les échelles. La crise, en jetant à terre des pans entiers de l'économie mondiale (tourisme, transport, matières premières...), aura des conséquences sociales considérables face auxquelles les réponses des États et des territoires seront décisives.
En partant de la liste de personnes « indispensables à la continuité de la nation », établie par les autorités en charge en Seine-et-Marne, l’économiste Philippe Askenazy démontre les biais discriminatoires inacceptables au nom de l’intérêt collectif, dans sa chronique au « Monde »
Alors que la crise sanitaire est un phénomène qui touche l’ensemble de la planète, l’anthropologue pointe, dans un entretien au « Monde », la myopie des médias et des politiques qui ont focalisé leur attention sur notre relation à la pandémie.
Une étude britannique montre que la surmortalité liée au Covid-19 touche d’abord les travailleurs des soins à la personne, du transport et de la vente, relate la sociologue dans sa chronique au « Monde ».
L’Observatoire Géopolitique du Covid-19
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Autrefois « champion des émergents », le pays voit son processus démocratique se dégradrer, et se retrouve même en danger depuis l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, en 2019, estime le politologue.
Le confinement a obligé environ un quart des salariés à travailler de chez eux. Cela a aussi joué un rôle d’accélérateur dans des entreprises jusque-là réticentes. Le télétravail pourrait-il à l'avenir participer à un nouvel aménagement du territoire ?
Depuis le début de l’épidémie, à l’aide des données remontées par l’état civil, l’Insee observe une surmortalité, notamment dans les zones les plus touchées par le Covid-19 et parmi les plus âgés.
Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête depuis fin mars sur la gestion française de la crise du Covid-19. Alors que l’application StopCovid doit être débattue à l’Assemblée nationale le 27 mai, et que les autorités sont de plus en plus critiquées, nous avons interrogé cet expert des questions de sécurité directeur de recherches au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie, Aix-Marseille Université). Entretien sans détour avec Laurent Mucchielli, qui nous livre ses premières investigations.