881 shaares
Est-il plus rentable pour le service public d’employer des fonctionnaires que d’avoir recours au privé ?
Avec
François Ecalle Président de l’association FIPECO
Claire Lemercier Directrice de recherche en histoire au CNRS
Le privé serait plus efficace que le public, si cette affirmation est loin de faire l’unanimité dans le champ académique, elle est pourtant martelée aux hauts fonctionnaires tout au long de leur formation et s’est imposée au cœur des réformes concernant l’organisation des services publics. Le débat autour de ce stéréotype est d’abord d’ordre théorique et nécessite de s’attarder, d’une part, sur la définition du public/privé et d’autre part sur une définition de l'efficacité.
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François Ecalle Président de l’association FIPECO
Claire Lemercier Directrice de recherche en histoire au CNRS
Le privé serait plus efficace que le public, si cette affirmation est loin de faire l’unanimité dans le champ académique, elle est pourtant martelée aux hauts fonctionnaires tout au long de leur formation et s’est imposée au cœur des réformes concernant l’organisation des services publics. Le débat autour de ce stéréotype est d’abord d’ordre théorique et nécessite de s’attarder, d’une part, sur la définition du public/privé et d’autre part sur une définition de l'efficacité.
La crise climatique et environnementale est l’un des plus grands défis à relever pour nos sociétés, et la jeune génération est déjà la plus touchée. Face à cette vulnérabilité, l’UNICEF lance à nouveau l’alerte…
De la tutelle égyptienne à la férule du Hamas, cette enclave mise sous cloche par Israël est aujourd’hui au cœur du conflit proche-oriental.
Bizarrerie géographique depuis la création d’Israël, bastion de la résistance palestinienne, sous blocus depuis 2007 après la victoire du Hamas aux législatives, l’enclave s’est transformée en volcan. A l’aube du 7 octobre, elle est entrée en éruption.
Né durant la première Intifada, en 1987, le mouvement islamiste a toujours privilégié la lutte armée, refusant la moindre légitimité à l’Etat hébreu.
Schéma de l'organisation du Hamas.
Schéma de l'organisation du Hamas.
Crise de l’eau à Mayotte : les lourdes responsabilités de l’Etat
Depuis la sécheresse de 2016-2017, le département fait face à une situation inextricable. Selon des documents consultés par « Le Monde », l’Etat n’a pas pris la main devant une catastrophe prévisible, tout en poussant sur le marché le groupe Vinci, qui n’a pas pu respecter son contrat.
Depuis la sécheresse de 2016-2017, le département fait face à une situation inextricable. Selon des documents consultés par « Le Monde », l’Etat n’a pas pris la main devant une catastrophe prévisible, tout en poussant sur le marché le groupe Vinci, qui n’a pas pu respecter son contrat.
Pour Sylvain Connac, professeur en sciences de l’éducation, l’idée de Gabriel Attal de créer des groupes de niveaux au collège ne peut conduire qu’à un renforcement de l’élitisme. Il plaide, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de « classes personnalisées » qui allient temps de travail collectif et individuel.
Sur un territoire où la mixité sociale est presque inexistante, les élèves de la préfecture des Hauts-de-Seine subissent bien souvent leur orientation, ne trouvant pas de sens à l’école. De la petite enfance à la sortie du système scolaire, leur parcours est marqué par le poids de leurs origines.
En 1973, le film de science-fiction Soleil vert décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en… 2022. Cinquante ans plus tard, Jean-Christophe Klotz revient sur cette prédiction (pas si) folle dans le documentaire Soleil vert et alerte rouge – Quand Hollywood sonnait l’alarme, diffusé ce vendredi 27 octobre dans le cadre du festival Pariscience, dont Usbek & Rica est partenaire.
En 1973, le film de science-fiction Soleil vert décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en… 2022. Cinquante ans plus tard, Jean-Christophe Klotz revient sur cette prédiction (pas si) folle dans le documentaire Soleil vert et alerte rouge – Quand Hollywood sonnait l’alarme, diffusé ce vendredi 27 octobre dans le cadre du festival Pariscience, dont Usbek & Rica est partenaire.
Face à un avenir climatique incertain, des simulations en ligne permettent aux « survivalistes de l’immobilier » de se projeter dans leur futur lieu de vie idéal, protégé des fléaux qui s’annoncent. Fini l’Hérault ou le littoral breton, vive le Cantal et le Limousin !
L'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) a organisé le 12 mai 2021 une rencontre entre Philippe Rekacewicz (géographe, cartographe et journaliste) et Éric Verdeil (géographe, professeur à Sciences Po Paris). Les échanges animés par Dominique Vidal (journaliste et historien) ont concerné les usages des cartes à des fins de représentation et de manipulation dans le contexte actuel de nouvelle escalade des violences entre Juifs et Palestiniens.
Alors que des milliards de milliards de données sont créées sans cesse sur tout, l'ensemble du territoire n'est aujourd'hui pas entièrement cartographié. Que signifient la présence de blancs dans les cartes ? Quels en sont les enjeux de pouvoir ?
Tout part de l’observation de cartes anciennes qui représentent des contrées mal connues par les cartographes européens. L’Afrique, L’Amérique latine, dont a vient juste de découvrir les côtes. Dans les espaces encore inconnus, on laisse de larges espaces blancs, agrémentés d’animaux exotiques qu’on imagine se trouver là : des tigres, des éléphants, de petites montagnes stylisés ou des humains représentés sous une forme exotique. Il y a comme une part de rêve dans ce qui n’est pas représenté par la carte : le vide semble nous raconter plus d’histoire que le plein et nous dire : « il était une fois, dans une contrée très éloignée... ». D’ailleurs les informations dessinées dans le blanc des cartes étaient imaginaires, c’était une époque où la géographie avait à voir avec la fiction. Ce blanc des cartes avait un effet puissant sur l’imagination des explorateurs…
Matthieu Noucher, notre invité, est géographe, chercheur au CNRS au sein du laboratoire Passages à Bordeaux et directeur-adjoint du réseau GRD-MAGIS. Il a débuté sa réflexion en s’interrogeant sur les espaces non remplis de ces cartes, pour découvrir que, bien souvent, c’est à dessein qu’ils avaient été laissés en blanc. Plus que cela, même, le blanc des cartes n’a, selon lui, pas disparu… et il l’a expliqué dans un livre paru il y a quelques mois chez CNRS éditions intitulé Blanc des cartes et boîtes noires algorithmiques….qui vise à déconstruire l'idée qu'une carte représente la réalité...
La carte du territoire
Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante…Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante… - GLOBAIA
"Concernant la biodiversité, il existe une base de données mondiale qui permet par exemple en France à des institutions comme le Museum national d’Histoire naturelle, ou à des associations comme la LPO (la Ligue pour la Protection des Oiseaux) de faire remonter leurs inventaires qui vont permettre de produire des cartes sur la richesse, en termes de biodiversité, ou sur les enjeux, en termes de protection. Cette base est mondiale et compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’enregistrements. Lorsqu’on se rend sur le site, on observe un déluge de données, donnant l’impression qu’on connaît tout sur tout. Or, on observe qu’en fait, 74 % de ces 2 milliards de données se situe dans la zone occidentale, et pas du tout dans le ceinture intertropicale. (…) Il y a une très inégale distribution de ce que l’on pourrait appeler la géonumérisation du monde : on numérise des données sur des territoires mais de manière totalement inégale, en fonction d’un certain nombre d’enjeux. Et puis ce sont des données qui sont agrégées de sources multiples : lorsqu’on regarde la couverture des données naturalistes sur l’ensemble de la Guyane par exemple, on observe que certaines zones n’ont jamais été couvertes, et si on analyse un peu finement les données, on s’aperçoit que de nombreuses zones n’ont été couvertes qu’une seule fois, il y a 10 ans ou 20 ans, tandis qu’on retourne à d’autres zones toutes les semaines. Il y a donc des différentiels en termes de connaissances qu’on ne voit pas du tout sur les cartes qui aplatissent, lissent tout cela, à travers notamment ce que l’on appelle des Heat map*, ces cartes de chaleur qu’on va beaucoup circuler sur les réseaux sociaux, et qui donnent une impression d’une connaissance continue et exhaustive des territoires*."
Retrouvez la carte du territoire dès le mardi sur @Mgarrigou
Tout part de l’observation de cartes anciennes qui représentent des contrées mal connues par les cartographes européens. L’Afrique, L’Amérique latine, dont a vient juste de découvrir les côtes. Dans les espaces encore inconnus, on laisse de larges espaces blancs, agrémentés d’animaux exotiques qu’on imagine se trouver là : des tigres, des éléphants, de petites montagnes stylisés ou des humains représentés sous une forme exotique. Il y a comme une part de rêve dans ce qui n’est pas représenté par la carte : le vide semble nous raconter plus d’histoire que le plein et nous dire : « il était une fois, dans une contrée très éloignée... ». D’ailleurs les informations dessinées dans le blanc des cartes étaient imaginaires, c’était une époque où la géographie avait à voir avec la fiction. Ce blanc des cartes avait un effet puissant sur l’imagination des explorateurs…
Matthieu Noucher, notre invité, est géographe, chercheur au CNRS au sein du laboratoire Passages à Bordeaux et directeur-adjoint du réseau GRD-MAGIS. Il a débuté sa réflexion en s’interrogeant sur les espaces non remplis de ces cartes, pour découvrir que, bien souvent, c’est à dessein qu’ils avaient été laissés en blanc. Plus que cela, même, le blanc des cartes n’a, selon lui, pas disparu… et il l’a expliqué dans un livre paru il y a quelques mois chez CNRS éditions intitulé Blanc des cartes et boîtes noires algorithmiques….qui vise à déconstruire l'idée qu'une carte représente la réalité...
La carte du territoire
Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante…Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante… - GLOBAIA
"Concernant la biodiversité, il existe une base de données mondiale qui permet par exemple en France à des institutions comme le Museum national d’Histoire naturelle, ou à des associations comme la LPO (la Ligue pour la Protection des Oiseaux) de faire remonter leurs inventaires qui vont permettre de produire des cartes sur la richesse, en termes de biodiversité, ou sur les enjeux, en termes de protection. Cette base est mondiale et compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’enregistrements. Lorsqu’on se rend sur le site, on observe un déluge de données, donnant l’impression qu’on connaît tout sur tout. Or, on observe qu’en fait, 74 % de ces 2 milliards de données se situe dans la zone occidentale, et pas du tout dans le ceinture intertropicale. (…) Il y a une très inégale distribution de ce que l’on pourrait appeler la géonumérisation du monde : on numérise des données sur des territoires mais de manière totalement inégale, en fonction d’un certain nombre d’enjeux. Et puis ce sont des données qui sont agrégées de sources multiples : lorsqu’on regarde la couverture des données naturalistes sur l’ensemble de la Guyane par exemple, on observe que certaines zones n’ont jamais été couvertes, et si on analyse un peu finement les données, on s’aperçoit que de nombreuses zones n’ont été couvertes qu’une seule fois, il y a 10 ans ou 20 ans, tandis qu’on retourne à d’autres zones toutes les semaines. Il y a donc des différentiels en termes de connaissances qu’on ne voit pas du tout sur les cartes qui aplatissent, lissent tout cela, à travers notamment ce que l’on appelle des Heat map*, ces cartes de chaleur qu’on va beaucoup circuler sur les réseaux sociaux, et qui donnent une impression d’une connaissance continue et exhaustive des territoires*."
Retrouvez la carte du territoire dès le mardi sur @Mgarrigou
Dans la vallée de la Maurienne, un éboulement massif soulève inquiétudes et interrogations
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Environ la moitié de la population mondiale subit un stress hydrique « élevé » au moins pendant un mois par an, et les pénuries en eau devraient s’aggraver, selon un rapport du World Resources Institute.
Tutoriel Traitement des données LIDAR HD avec QGis
1- Les données LIDAR dans QGis 3.32
2- Télécharger les données LIDAR HD de l’IGN et les charger dans QGis
3-Les outils pour les données LIDAR dans QGis 3.32
4-Coloriser un nuage de points à partir d’une orthophoto avec CloudCompare
5-Coloriser un nuage de points à partir d’une orthophoto avec LAStools
6- Créer un Modèle numérique de surface (MNS) avec CloudCompare ou LAStools
7- Créer un Modèle Numérique de Terrain avec CloudCompare
Un Modèle Numérique de Terrain (MNT) et un Modèle Numérique de Surface (MNS) sont deux types de représentations numériques d’un environnement, généralement basés sur des données LiDAR. Bien qu’ils soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils capturent des informations différentes du paysage. Dans l’article précédent nous avons vu comment générer un MNS avec CloudComapre ou LAStools. Nous verrons ici comment générer un MNT avec CloudCompare et dans le prochain article comme le réaliser avec LAStools.
1- Les données LIDAR dans QGis 3.32
2- Télécharger les données LIDAR HD de l’IGN et les charger dans QGis
3-Les outils pour les données LIDAR dans QGis 3.32
4-Coloriser un nuage de points à partir d’une orthophoto avec CloudCompare
5-Coloriser un nuage de points à partir d’une orthophoto avec LAStools
6- Créer un Modèle numérique de surface (MNS) avec CloudCompare ou LAStools
7- Créer un Modèle Numérique de Terrain avec CloudCompare
Un Modèle Numérique de Terrain (MNT) et un Modèle Numérique de Surface (MNS) sont deux types de représentations numériques d’un environnement, généralement basés sur des données LiDAR. Bien qu’ils soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils capturent des informations différentes du paysage. Dans l’article précédent nous avons vu comment générer un MNS avec CloudComapre ou LAStools. Nous verrons ici comment générer un MNT avec CloudCompare et dans le prochain article comme le réaliser avec LAStools.
Canicule et sécheresse sans précédent en 2022, anomalies de température océanique… La Bretagne n’est pas épargnée par les effets du dérèglement climatique. A ces phénomènes s’ajoutent des risques d’érosion et de submersion de plus en plus marqués sur le littoral. Pour la région, dont le trait de côte de près de 2 500 kilomètres représente à lui seul le tiers des côtes françaises métropolitaines, l’adaptation est donc un enjeu majeur.
« DEPUIS QUELQUES ANNÉES, on sent bien que la mer passe beaucoup plus souvent et facilement au-dessus de la digue et que les dégâts sont beaucoup plus fréquents », observe Gilles Lurton, maire (Les Républicains) de Saint-Malo et président de l’agglomération. Face au danger, l’édile annonce même, d’ici à un an, « un exercice d’évacuation grandeur nature d’alerte submersion ».
Africapolis est un outil d’analyse et de visualisation de données utilisé pour cartographier, analyser et comprendre l'urbanisation et la croissance urbaine en Afrique
Le registre parcellaire graphique est une base de données géographiques servant de référence à l'instruction des aides de la politique agricole commune (PAC).