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Cartographie
L'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) a organisé le 12 mai 2021 une rencontre entre Philippe Rekacewicz (géographe, cartographe et journaliste) et Éric Verdeil (géographe, professeur à Sciences Po Paris). Les échanges animés par Dominique Vidal (journaliste et historien) ont concerné les usages des cartes à des fins de représentation et de manipulation dans le contexte actuel de nouvelle escalade des violences entre Juifs et Palestiniens.
Alors que des milliards de milliards de données sont créées sans cesse sur tout, l'ensemble du territoire n'est aujourd'hui pas entièrement cartographié. Que signifient la présence de blancs dans les cartes ? Quels en sont les enjeux de pouvoir ?
Tout part de l’observation de cartes anciennes qui représentent des contrées mal connues par les cartographes européens. L’Afrique, L’Amérique latine, dont a vient juste de découvrir les côtes. Dans les espaces encore inconnus, on laisse de larges espaces blancs, agrémentés d’animaux exotiques qu’on imagine se trouver là : des tigres, des éléphants, de petites montagnes stylisés ou des humains représentés sous une forme exotique. Il y a comme une part de rêve dans ce qui n’est pas représenté par la carte : le vide semble nous raconter plus d’histoire que le plein et nous dire : « il était une fois, dans une contrée très éloignée... ». D’ailleurs les informations dessinées dans le blanc des cartes étaient imaginaires, c’était une époque où la géographie avait à voir avec la fiction. Ce blanc des cartes avait un effet puissant sur l’imagination des explorateurs…
Matthieu Noucher, notre invité, est géographe, chercheur au CNRS au sein du laboratoire Passages à Bordeaux et directeur-adjoint du réseau GRD-MAGIS. Il a débuté sa réflexion en s’interrogeant sur les espaces non remplis de ces cartes, pour découvrir que, bien souvent, c’est à dessein qu’ils avaient été laissés en blanc. Plus que cela, même, le blanc des cartes n’a, selon lui, pas disparu… et il l’a expliqué dans un livre paru il y a quelques mois chez CNRS éditions intitulé Blanc des cartes et boîtes noires algorithmiques….qui vise à déconstruire l'idée qu'une carte représente la réalité...
La carte du territoire
Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante…Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante… - GLOBAIA
"Concernant la biodiversité, il existe une base de données mondiale qui permet par exemple en France à des institutions comme le Museum national d’Histoire naturelle, ou à des associations comme la LPO (la Ligue pour la Protection des Oiseaux) de faire remonter leurs inventaires qui vont permettre de produire des cartes sur la richesse, en termes de biodiversité, ou sur les enjeux, en termes de protection. Cette base est mondiale et compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’enregistrements. Lorsqu’on se rend sur le site, on observe un déluge de données, donnant l’impression qu’on connaît tout sur tout. Or, on observe qu’en fait, 74 % de ces 2 milliards de données se situe dans la zone occidentale, et pas du tout dans le ceinture intertropicale. (…) Il y a une très inégale distribution de ce que l’on pourrait appeler la géonumérisation du monde : on numérise des données sur des territoires mais de manière totalement inégale, en fonction d’un certain nombre d’enjeux. Et puis ce sont des données qui sont agrégées de sources multiples : lorsqu’on regarde la couverture des données naturalistes sur l’ensemble de la Guyane par exemple, on observe que certaines zones n’ont jamais été couvertes, et si on analyse un peu finement les données, on s’aperçoit que de nombreuses zones n’ont été couvertes qu’une seule fois, il y a 10 ans ou 20 ans, tandis qu’on retourne à d’autres zones toutes les semaines. Il y a donc des différentiels en termes de connaissances qu’on ne voit pas du tout sur les cartes qui aplatissent, lissent tout cela, à travers notamment ce que l’on appelle des Heat map*, ces cartes de chaleur qu’on va beaucoup circuler sur les réseaux sociaux, et qui donnent une impression d’une connaissance continue et exhaustive des territoires*."
Retrouvez la carte du territoire dès le mardi sur @Mgarrigou
Tout part de l’observation de cartes anciennes qui représentent des contrées mal connues par les cartographes européens. L’Afrique, L’Amérique latine, dont a vient juste de découvrir les côtes. Dans les espaces encore inconnus, on laisse de larges espaces blancs, agrémentés d’animaux exotiques qu’on imagine se trouver là : des tigres, des éléphants, de petites montagnes stylisés ou des humains représentés sous une forme exotique. Il y a comme une part de rêve dans ce qui n’est pas représenté par la carte : le vide semble nous raconter plus d’histoire que le plein et nous dire : « il était une fois, dans une contrée très éloignée... ». D’ailleurs les informations dessinées dans le blanc des cartes étaient imaginaires, c’était une époque où la géographie avait à voir avec la fiction. Ce blanc des cartes avait un effet puissant sur l’imagination des explorateurs…
Matthieu Noucher, notre invité, est géographe, chercheur au CNRS au sein du laboratoire Passages à Bordeaux et directeur-adjoint du réseau GRD-MAGIS. Il a débuté sa réflexion en s’interrogeant sur les espaces non remplis de ces cartes, pour découvrir que, bien souvent, c’est à dessein qu’ils avaient été laissés en blanc. Plus que cela, même, le blanc des cartes n’a, selon lui, pas disparu… et il l’a expliqué dans un livre paru il y a quelques mois chez CNRS éditions intitulé Blanc des cartes et boîtes noires algorithmiques….qui vise à déconstruire l'idée qu'une carte représente la réalité...
La carte du territoire
Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante…Globe virtuel qui présente à l’échelle du monde la richesse de la biodiversité animale. Si les blancs des cartes existent aujourd’hui encore, ils sont invisibilités par ce type de représentation esthétisante… - GLOBAIA
"Concernant la biodiversité, il existe une base de données mondiale qui permet par exemple en France à des institutions comme le Museum national d’Histoire naturelle, ou à des associations comme la LPO (la Ligue pour la Protection des Oiseaux) de faire remonter leurs inventaires qui vont permettre de produire des cartes sur la richesse, en termes de biodiversité, ou sur les enjeux, en termes de protection. Cette base est mondiale et compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’enregistrements. Lorsqu’on se rend sur le site, on observe un déluge de données, donnant l’impression qu’on connaît tout sur tout. Or, on observe qu’en fait, 74 % de ces 2 milliards de données se situe dans la zone occidentale, et pas du tout dans le ceinture intertropicale. (…) Il y a une très inégale distribution de ce que l’on pourrait appeler la géonumérisation du monde : on numérise des données sur des territoires mais de manière totalement inégale, en fonction d’un certain nombre d’enjeux. Et puis ce sont des données qui sont agrégées de sources multiples : lorsqu’on regarde la couverture des données naturalistes sur l’ensemble de la Guyane par exemple, on observe que certaines zones n’ont jamais été couvertes, et si on analyse un peu finement les données, on s’aperçoit que de nombreuses zones n’ont été couvertes qu’une seule fois, il y a 10 ans ou 20 ans, tandis qu’on retourne à d’autres zones toutes les semaines. Il y a donc des différentiels en termes de connaissances qu’on ne voit pas du tout sur les cartes qui aplatissent, lissent tout cela, à travers notamment ce que l’on appelle des Heat map*, ces cartes de chaleur qu’on va beaucoup circuler sur les réseaux sociaux, et qui donnent une impression d’une connaissance continue et exhaustive des territoires*."
Retrouvez la carte du territoire dès le mardi sur @Mgarrigou
Africapolis est un outil d’analyse et de visualisation de données utilisé pour cartographier, analyser et comprendre l'urbanisation et la croissance urbaine en Afrique
Le registre parcellaire graphique est une base de données géographiques servant de référence à l'instruction des aides de la politique agricole commune (PAC).
Tutoriel très pédagogique de Laurent Jégou, enseignant-chercheur en géomatique, Université de Toulouse-2 Jean-Jaurès, UMR LISST du CNRS, jegou@univ-tlse2.fr
Les données de Parcoursup sont désormais accessibles en open data sur le site Data.gouv.fr pour les années 2018 à 2022. Ces jeux de données présentent les voeux de poursuite d’études et de réorientation dans l’enseignement supérieur ainsi que les propositions des établissements pour chaque formation. Les données sont disponibles sous forme de bases de données à télécharger et sous forme de visualisation graphique « dataviz ».
L’application Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription mise en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) permettant aux élèves de candidater à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il couvre l’ensemble des candidats ayant au moins un voeu d’orientation validé en phase principale et/ou complémentaire, ce parmi les plus de 13 000 formations proposées hors apprentissage. Il couvre ainsi chaque année plus de 900 000 candidats, avec un sous ensemble de données portant spécifiquement sur les néo-bacheliers parmi ces candidats.
L’application Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription mise en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) permettant aux élèves de candidater à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il couvre l’ensemble des candidats ayant au moins un voeu d’orientation validé en phase principale et/ou complémentaire, ce parmi les plus de 13 000 formations proposées hors apprentissage. Il couvre ainsi chaque année plus de 900 000 candidats, avec un sous ensemble de données portant spécifiquement sur les néo-bacheliers parmi ces candidats.
C’est en 1967 que paraît la première édition du traité fondateur de Jacques Bertin : Sémiologie graphique. Les diagrammes, les réseaux, les cartes. Avec cet ouvrage semble s’ouvrir un nouveau champ de connaissances, la « sémiologie graphique », ou science de la représentation graphique des données. L’expression a été soufflée à Bertin par le linguiste et sémioticien Georges Mounin, qui d’ailleurs accueille l’ouvrage avec force compliments, dans les pages du journal Le Monde du 16 mars 1968. Il y salue Bertin comme le « Saussure de la sémiologie graphique ». Pourquoi s’attarder sur cette publication, à un demi-siècle de distance ?
par Gilles Palsky
par Gilles Palsky
petite série de fonds de cartes à télécharger
Support de cours : la cartographie :
Observable, c'est quoi ?
Faire des cartes avec bertin.js
Les discrétisations
La généralisation
Les projections cartographiques
Quelques données sur l'Afrique
Observable, c'est quoi ?
Faire des cartes avec bertin.js
Les discrétisations
La généralisation
Les projections cartographiques
Quelques données sur l'Afrique
Depuis la version 3.14 de QGIS, les utilisateurs de ce système d'information géographique (SIG) ont la possibilité d'afficher des couches rasters ou vectorielles en fonction de paramètres temporels.
Tutoriel...
Tutoriel...
« Pays en développement », pays du « Nord » et du « Sud »... Les termes utilisés pour décrire les inégalités de richesse et de développement sont historiquement datés et ne suffisent plus à décrire le monde actuel. Ce texte présente une démarche visant à proposer un nouveau découpage, à la fois opératoire et pouvant prendre en compte les processus récents comme l'émergence. L'analyse fait ressortir six types d'États formant trois grands groupes : les États précaires, favorisés, et émergents, ces derniers étant les plus nombreux.
La comparaison de PIB régionaux est courante en géographie. Pourtant, cet indicateur n'est pas exempt de défauts ; les examiner révèle la délicate construction statistique nécessaire pour le calculer. À partir d'une carte apparemment banale montrant les écarts régionaux du PIB par habitant en France, et notamment le grand écart entre l'Île-de-France et le reste du pays, l'article montre que la carte n'est qu'en partie le reflet d'une plus grande performance économique de l'Île-de-France.
Le concept de troisième pôle : cartes et représentations polaires de la Chine - Publié le 20/10/2022
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
L’Apur, Atelier parisien d’urbanisme, association à but non lucratif créée en 1967 et réunissant 29 partenaires est un lieu d’étude partagé et prospectif multiscalaire. Il documente, analyse et imagine les évolutions urbaines et sociétales concernant Paris, les territoires et la Métropole du Grand Paris.
Camarades cartographes, vous connaissez peut-être la série « À la Maison-Blanche » (The West Wing), cette série américaine créée par Aaron Sorkin et diffusée aux États-Unis sur le réseau NBC de 1999 à 2006 et en France à partir de 2001. Cette série récompensée à de nombreuses reprises, met en scène la vie d’un Président des États-Unis démocrate incarné par Martin Sheen et de ses collaborateurs, installés dans la fameuse aile Ouest de la Maison-Blanche, The West Wing en anglais.
Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
L’Observatoire Géopolitique du Covid-19
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s'orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d'une génération.
une carte, comme un graphique, n'est jamais neutre. Il convient toujours d'interroger ce qu'elle représente vraiment et comment. Tribune de Juliette Morel, enseignante-chercheuse en cartographie. Le système de classement des départements utilisé par le gouvernement pour préparer le déconfinement n'a que l'apparence d'une démarche scientifique.
La cartographie n’est pas seulement une représentation des territoires, elle est une vision du monde, une pensée construite. Elle est aussi un appât à imaginaire extrêmement puissant. La philosophe Aline Wiame nous propose de repenser une nouvelle manière de faire carte en explorant les récits qui l’accompagnent.
Par Catherine Thèves. Article rédigé dans le cadre de l’atelier d’écriture du Master Culture et communication, parcours Médiations scientifiques, techniques et patrimoniales de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, avec la contribution de Caitlin Gartside et Martin Lapouille.
Par Catherine Thèves. Article rédigé dans le cadre de l’atelier d’écriture du Master Culture et communication, parcours Médiations scientifiques, techniques et patrimoniales de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, avec la contribution de Caitlin Gartside et Martin Lapouille.
Le déploiement de la grande vitesse ferroviaire en France depuis le début des années 80 a profondément modifié l’offre interurbaine de transport. Cet article vise à étudier l’accessibilité ferroviaire à Paris des grandes aires urbaines françaises. Pour cela, il mobilise les fondements théoriques et méthodologiques de la time-geography. Si d’importants gains de temps de parcours ont été observés pour certaines villes, la configuration du réseau et l’organisation des services ne répondent que partiellement aux besoins de déplacement des habitants des plus grands pôles urbains français.