882 shaares
Émilie Aubry vous livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de "soft power". Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Plus grande chocolaterie du monde jusqu'en 1914, l'usine Menier de Noisiel est le premier bâtiment européen construit entièrement sur une ossature métallique apparente et porteuse. Elle illustre parfaitement le développement d’une entreprise familiale au XIXe siècle.
Après une introduction à la notion de dispositif hybride pour enseigner et apprendre, nous donnons quelques conseils concrets (point 5) « pour enseigner et pour favoriser l’apprentissage en ligne » basés sur les 5 facettes de « notre » modèle pragmatique d’apprentissage (Lebrun, 2005). J’illustre ce modèle dans un autre billet « J’enseigne moins, ils apprennent mieux» .
Forgé dans les années 1990, le concept a d’abord défini le périmètre de ce qui peut être dit au sein d’une société avant de devenir un outil pour faire évoluer les normes. D’où son succès chez l’extrême droite aux Etats-Unis, et aujourd’hui en France.
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
es chefs d'Etat rassemblés à Brest à l'occasion du One Ocean Summit n'auront pas réussi à dissiper toutes les craintes. "L'activité minière sous-marine deviendra sans doute une réalité dans un futur proche, sans que nous ayons eu le temps de mener à bien les études d'impact", regrette un scientifique, en marge de l'événement. Fin juin, le petit Etat insulaire de Nauru, situé en plein coeur du Pacifique, mettait les pieds dans le plat en faisant part à l'ONU de sa volonté de commencer la collecte de métaux en profondeur. "Depuis, la question de l'exploitation agite de plus en plus les pays, les entreprises et les ONG", constate Joachim Claudet, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des aires marines protégées.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
Le "One Ocean Summit" de Brest s’interroge sur les territoires méconnus des mers et océans. Mieux les connaître signifie mieux les explorer, mais leur exploitation intensive est une menace de plus en plus présente.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Une étude parue dans la revue « Science », mercredi 9 février 2022, apporte un nouvel éclairage sur la présence d’Homo Sapiens en Europe. Jusqu’ici, les chercheurs estimaient qu’Homo Sapiens, autrement dit celui qu’on appelle aussi parfois « l’homme moderne », était arrivé en Europe il y a environ 40 000 – 45 000 ans. Mais voilà que la découverte d’une dent de lait, dans la grotte de Mandrin dans la Drôme, amène à peut-être reconsidérer cette version de l’histoire et la chronologie. De quoi s’agit-il ? Comment appréhender la découverte de cette dent de lait ? Que nous raconte-t-elle ?
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
Dans les terminaux du Havre, comme sur la côte ouest des Etats-Unis, des dizaines de porte-conteneurs ne sont plus déchargés. Pourtant depuis la fin du millénaire précèdent, le conteneur avait imposé sa logique : flux tendu, zéro stock, tout juste à temps.
La crise sanitaire mondiale due à l’épidémie de coronavirus a des conséquences insoupçonnées. Parmi elles, l’augmentation du nombre de cartons d’emballage liée à l’essor des services de livraison et d’achat sur Internet à la suite de la fermeture des restaurants ou des commerces dits non essentiels. Si la France, principal acteur européen du carton, a ainsi vu son activité augmenter, elle doit gérer l’épineuse question du recyclage.
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français — Géoconfluences
La France est une exception européenne avec près de 30 000 km de voies ferrées en service. Certes, le réseau a été divisé de moitié depuis les années 1930, principalement au détriment des petites lignes, en raison du transfert des investissements vers la route et la grande vitesse. Malgré tout, le réseau secondaire a relativement bien résisté. Si de nombreuses lignes sont âgées et dégradées, de nouveaux usages peuvent apparaître, en particulier sous l'impulsion des régions dont beaucoup ont misé sur cette compétence propre.
Quelle Europe en 2022 ? - Sylvain Kahn
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Comment ne pas y voir un symbole ? Il y a exactement vingt ans, le 11 décembre 2001, la Chine devenait le 143e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Loin de commémorer cet anniversaire, le président des Etats-Unis, Joe Biden, organise les 9 et 10 décembre un sommet des démocraties largement perçu comme « antichinois ».
La croissance démographique du continent s’accompagne d’une urbanisation galopante. Le défi : bâtir à taille humaine en associant tradition, économie et durabilité.
Revenus, éducation, santé, genre, climat : une radiographie des inégalités dans le monde après le Covid-19
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Carte réalisée pour le numéro 17 de la revue Conflits pour son dossier « L’indice de la puissance globale« .
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Croquis : la guerre froide en Asie 1948-1980
Après avoir étudié les effets des nouvelles installations de citadins en zone périphérique, Aurélie Delage et Max Rousseau, deux chercheurs spécialistes des questions d’habitat, lancent un appel. A leurs yeux, l’arrivée de familles en quête d’un meilleur espace de vie masque un phénomène un phénomène plus profond : la multiplication des achats immobiliers d’investissement et des locations saisonnières qui éloignent les populations locales.
Quels sont les nouveaux partenaires du Sénégal ? La France, ancienne puissance coloniale, maintient sa place de principal partenaire mais d’autres viennent la concurrencer : la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique, même si, en mars 2021, des émeutes contre le président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains, a signé un changement d’ère, symbolisé notamment par la restitution d’œuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous dépendance chinoise ?