881 shaares
5 results
tagged
Union_Européenne
Kaliningrad : une enclave russe en Europe. 👉Le Dessous des cartes vous raconte tout sur ce petit territoire de Russie perdu à l’intérieur de l’Europe, véritable anomalie géopolitique. Avant la Seconde Guerre mondiale, Kaliningrad était une ville allemande – Königsberg - au bord de la mer Baltique, il reste d’ailleurs quelques belles maisons colorées de cette époque. Königsberg est ensuite devenue Kaliningrad avec une architecture soviétique.
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
Quelle Europe en 2022 ? - Sylvain Kahn
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Zoom sur l'Europe de l'Est. "Le dessous des cartes" passe en revue ces différentes "Europe(s) de l’Est" : les États Baltes, la Pologne et la Hongrie. Une région dont la géographie a été bouleversée par la chute de l’URSS et qui se caractérise aujourd’hui par des États aux identités culturelles et politiques diverses.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
La figure du souverain, essentielle à l’autonomie fondationnelle de nos communautés politiques nationales, semble échapper au champ de vision des citoyens, voire se dissoudre dans un magma réglementaire et procédural. Qui est souverain en Europe ? Et, si souverain il y a, l’est-il pleinement ?
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.