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C'EST PAS DE L'IA Quand on entend parler d'intelligence artificielle, c'est l'histoire d'un mythe moderne qui nous est racontée. Celui d'une IA miraculeuse qui doit sauver le monde, ou d'une IA douée de volonté qui voudrait le détruire. Pourtant derrière cette "IA" fantasmée se trouve une réalité m
Ni apocalyptique, ni récent
De Shakey the robot (premier robot qui raisonne sur ses actions, Stanford, 1966) à ChatGPT en passant par Clippy (l'assistant de Microsoft Office 97)... l'Intelligence artificielle a plus de 70 ans d'histoire.
Voire plus encore : nos cultures ne manquent pas de mythes et symboles où la magie permet d'humaniser des machines. La légende du Golem, Edward aux mains d'argent, l'emoji ✨ désignant l'IA dans la tech…
Présentée simultanément comme la baguette magique qui va sauver la terre et comme la boite noire qui va asservir l'humanité, l'IA désigne pourtant, aujourd’hui, un domaine technique du numérique.
Comprendre pour choisir collectivement
Or derrière chaque outil technique, il y a un contexte idéologique et des choix politiques, qui peuvent transformer l’organisation de nos sociétés.
Aujourd'hui, ces choix sont monopolisés par de grandes entreprises dont le discours grandiloquent mystifie, sidère, envoûte... nous ôtant la capacité de s'emparer du sujet et questionner les choix.
L'objectif de ce site est de partager des clés de compréhension sur ce qu'est l'IA aujourd'hui, des enjeux que ce domaine du numérique pose à nos sociétés et enfin des questions à se poser pour déterminer si tel outil est digne de notre confiance.
De Shakey the robot (premier robot qui raisonne sur ses actions, Stanford, 1966) à ChatGPT en passant par Clippy (l'assistant de Microsoft Office 97)... l'Intelligence artificielle a plus de 70 ans d'histoire.
Voire plus encore : nos cultures ne manquent pas de mythes et symboles où la magie permet d'humaniser des machines. La légende du Golem, Edward aux mains d'argent, l'emoji ✨ désignant l'IA dans la tech…
Présentée simultanément comme la baguette magique qui va sauver la terre et comme la boite noire qui va asservir l'humanité, l'IA désigne pourtant, aujourd’hui, un domaine technique du numérique.
Comprendre pour choisir collectivement
Or derrière chaque outil technique, il y a un contexte idéologique et des choix politiques, qui peuvent transformer l’organisation de nos sociétés.
Aujourd'hui, ces choix sont monopolisés par de grandes entreprises dont le discours grandiloquent mystifie, sidère, envoûte... nous ôtant la capacité de s'emparer du sujet et questionner les choix.
L'objectif de ce site est de partager des clés de compréhension sur ce qu'est l'IA aujourd'hui, des enjeux que ce domaine du numérique pose à nos sociétés et enfin des questions à se poser pour déterminer si tel outil est digne de notre confiance.
La société numérique nuit-elle au lien social en créant des relations virtuelles, celle des réseaux sociaux et de leurs correspondants physiquement absents ?
Les résultats des élections européennes en France
Carte des communes de France selon la couleur de la liste arrivée en tête aux élections européennes, le 9 juin. La carte se remplit au gré de la diffusion des résultats commune par commune par le ministère de l’intérieur.
Résultats complets pour 35 061 communes.
Carte des communes de France selon la couleur de la liste arrivée en tête aux élections européennes, le 9 juin. La carte se remplit au gré de la diffusion des résultats commune par commune par le ministère de l’intérieur.
Résultats complets pour 35 061 communes.
L’IA CONTRE LA SOCIÉTÉ
Le discours porté par les pouvoirs économiques et politiques qui la soutiennent est bien rodé : l’intelligence artificielle (IA) constitue une rupture majeure à laquelle il faut s’adapter, en limitant ses éventuels méfaits – présentés comme autant de défis.
Fenêtre sur... (mini dossier) par Amélie Hart et Christophe Cailleaux, du secteur Contenus du SNES-FSU dans l'USMag n°844, avril 2024 ~ #IA #EMC
https://nuage.snes.edu/s/MCywbWrMcdkNfMC
Le discours porté par les pouvoirs économiques et politiques qui la soutiennent est bien rodé : l’intelligence artificielle (IA) constitue une rupture majeure à laquelle il faut s’adapter, en limitant ses éventuels méfaits – présentés comme autant de défis.
Fenêtre sur... (mini dossier) par Amélie Hart et Christophe Cailleaux, du secteur Contenus du SNES-FSU dans l'USMag n°844, avril 2024 ~ #IA #EMC
https://nuage.snes.edu/s/MCywbWrMcdkNfMC
Comment permettre à l’Homme de garder la main ? Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle
15 décembre 2017
La CNIL publie le rapport de synthèse du débat public qu’elle a animé sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Isabelle FALQUE-PIERROTIN, présidente de la CNIL, le présente aujourd’hui en présence de Mounir MAHJOUBI, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique et de Cédric VILLANI, Député, chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle.
15 décembre 2017
La CNIL publie le rapport de synthèse du débat public qu’elle a animé sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Isabelle FALQUE-PIERROTIN, présidente de la CNIL, le présente aujourd’hui en présence de Mounir MAHJOUBI, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique et de Cédric VILLANI, Député, chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle.
S'il y a un domaine des sciences du numérique qui a connu une expansion foudroyante dans les dernières décennies, c'est bien l'intelligence artificielle, au point qu'elle est partout aujourd'hui ! Nous revenons ici sur son histoire pour mieux comprendre les défis qui nous attendent dans les années à venir...
Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est contemporaine de l’informatique. Elle est née au cours des années 1950, avec de jeunes chercheurs tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon. À la même époque, le mathématicien anglais Alan Turing posait la question centrale qui attend toujours une réponse : « Une machine peut-elle penser ? ».
L’IA est un domaine de recherche-développement (R&D) qui cherche à reproduire sur une machine les processus perceptifs et cognitifs de l’animal ou de l’humain (raisonnement, prise de décision, reconnaissance de formes : parole, images). On parle maintenant d’IA au pluriel. Une IA est un artefact visant à résoudre un problème spécifique tel que reconnaître la parole, traduire un texte, etc.
La naissance « officielle » de l’IA fut précédée d’une longue période de gestation. Les développements théoriques et pratiques sur les automates d’une part, et les travaux en logique mathématique d’autre part, en constituent les fondements.
L’IA s’est ensuite développée en se fondant sur trois grands types de modèles : les modèles symboliques, les modèles statistiques et les modèles connexionnistes. Ces modèles sont brièvement rappelés ci-dessous. L’utilisation des modèles génératifs pose des questions juridiques et éthiques abordées à la fin de cet article.
Les modèles d’IA
Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est contemporaine de l’informatique. Elle est née au cours des années 1950, avec de jeunes chercheurs tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon. À la même époque, le mathématicien anglais Alan Turing posait la question centrale qui attend toujours une réponse : « Une machine peut-elle penser ? ».
L’IA est un domaine de recherche-développement (R&D) qui cherche à reproduire sur une machine les processus perceptifs et cognitifs de l’animal ou de l’humain (raisonnement, prise de décision, reconnaissance de formes : parole, images). On parle maintenant d’IA au pluriel. Une IA est un artefact visant à résoudre un problème spécifique tel que reconnaître la parole, traduire un texte, etc.
La naissance « officielle » de l’IA fut précédée d’une longue période de gestation. Les développements théoriques et pratiques sur les automates d’une part, et les travaux en logique mathématique d’autre part, en constituent les fondements.
L’IA s’est ensuite développée en se fondant sur trois grands types de modèles : les modèles symboliques, les modèles statistiques et les modèles connexionnistes. Ces modèles sont brièvement rappelés ci-dessous. L’utilisation des modèles génératifs pose des questions juridiques et éthiques abordées à la fin de cet article.
Les modèles d’IA
Une votation, organisée par la Mairie de Paris en février 2024, a adopté l'augmentation du tarif de stationnement des véhicules les plus encombrants. La carte des résultats peut être comparée aux cartes des revenus médians et du taux d’équipement automobile des ménages, ce qui montre que les arrondissements opposés à une régulation des SUV sont les plus aisés et les plus motorisés.
Sommaire
Les SUV, un bilan environnemental désastreux
Une tentative de régulation par le tarif de stationnement
Sommaire
Les SUV, un bilan environnemental désastreux
Une tentative de régulation par le tarif de stationnement
Infographie. Plongée au cœur du cerveau numérique, ou comment l’intelligence artificielle fonctionne
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
Le texte, publié jeudi, autorise l’utilisation de drones par les policiers, gendarmes, douaniers ou militaires, dans certains cas pour « la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés ».
La présidente de la Commission nationale informatique et libertés s’inquiète notamment d’un encadrement juridique insuffisamment protecteur.
La stratégie du choc continue. Alors que les associations de défense des libertés sont encore en train de lutter contre les autorisations de drones en maintien de l'ordre, un nouveau projet de loi pourrait bien bouleverser leur agenda.
Les coupures d'électricité sont à craindre cet hiver, et il y a presque 80 ans, René Barjavel imaginait déjà une société dans laquelle l'électricité, du jour au lendemain, disparaît. Dans "Ravage", la civilisation, livrée au chaos, s’effondre… Pourra-t-elle renaître de ses cendres ?
Avec
Natacha Vas-Deyres Chercheuse associée de l’université Bordeaux Montaigne, spécialiste de la littérature d’anticipation
Avec
Natacha Vas-Deyres Chercheuse associée de l’université Bordeaux Montaigne, spécialiste de la littérature d’anticipation
9 décembre 1905 : la loi de séparation des Églises et de l'État est promulguée. Retour aux sources de ce principe qui continue à être discuté et à alimenter les polémiques. Comment la France en est-elle venue à promulguer la loi de séparation entre les Eglises et l’Etat ?
Avec
Valentine Zuber Historienne, directrice d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (PSL)
Avec
Valentine Zuber Historienne, directrice d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (PSL)
Dans ce numéro d'"En quête de politique", Thomas Legrand a convié deux historiens du nazisme à nous offrir leurs réflexions et leurs éclairages sur les résonnances du nazisme dans l'actualité.
Invités :
* Johann Chapoutot , historien spécialiste d'histoire contemporaine, du nazisme et de l'Allemagne ;
* Christian Ingrao , historien français, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (CESPRA) de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris.
Invités :
* Johann Chapoutot , historien spécialiste d'histoire contemporaine, du nazisme et de l'Allemagne ;
* Christian Ingrao , historien français, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (CESPRA) de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris.
Les expériences faisant appel à des intelligences artificielles se multiplient sur les réseaux sociaux. Lisez ci-dessous pour comprendre pourquoi
Cofondé par Elon Musk fin 2015, passé du modèle non lucratif au «but lucratif plafonné», le centre de recherche en intelligence artificielle s’est imposé comme un acteur majeur du secteur, en faisant évoluer quelques-uns de ses fondamentaux.
Aujourd’hui, il y’a plus simple : quelques photos et hop. Si cela n’est pas nouveau, c’est la manière de fabriquer ces preuves qui est plus rapide et originale en recourant à la merveilleuse fée IA.
Ça ouvre de nouvelles perspectives…
Ça ouvre de nouvelles perspectives…
If you're one of the billions of people who have posted pictures of themselves on social media over the past decade, it may be time to rethink that behavior. New AI image-generation technology allows anyone to save a handful of photos (or video frames) of you, then train AI to create realistic fake photos that show you doing embarrassing or illegal things. Not everyone may be at risk, but everyone should know about it.
Photographs have always been subject to falsifications—first in darkrooms with scissors and paste and then via Adobe Photoshop through pixels. But it took a great deal of skill to pull off convincingly. Today, creating convincing photorealistic fakes has become almost trivial.
Once an AI model learns how to render someone, their image becomes a software plaything. The AI can create images of them in infinite quantities. And the AI model can be shared, allowing other people to create images of that person as well.
Photographs have always been subject to falsifications—first in darkrooms with scissors and paste and then via Adobe Photoshop through pixels. But it took a great deal of skill to pull off convincingly. Today, creating convincing photorealistic fakes has become almost trivial.
Once an AI model learns how to render someone, their image becomes a software plaything. The AI can create images of them in infinite quantities. And the AI model can be shared, allowing other people to create images of that person as well.
Forgé dans les années 1990, le concept a d’abord défini le périmètre de ce qui peut être dit au sein d’une société avant de devenir un outil pour faire évoluer les normes. D’où son succès chez l’extrême droite aux Etats-Unis, et aujourd’hui en France.
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
« Pour les jeunes, le vote n’est qu’un moyen d’action parmi d’autres »
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
L'information ne va plus sans les réseaux sociaux. Quand on a 20 ans en 2021, s'informer rime bien souvent avec naviguer sur Instagram, Twitter, Snapchat, TikTok, Twitch... Autant de plateformes qui créent ou relaient des contenus d'information. Les "jeunes" y évoluent avec plus ou moins d'acuité.
En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.
La gouvernance par les nombres 1 - De quoi la gouvernance est-elle le nom ?
Les bonnes conditions : immersion dans la jeunesse dorée française | ARTE
Devant la multiplication des caméras servant à accompagner le déconfinement, la Cnil appelle à la vigilance, rappelant que si aucun cadre légal ne s'applique à ces dispositifs, des règles sont à respecter concernant les données personnelles.
IBM will no longer offer general purpose facial recognition or analysis software, IBM CEO Arvind Krishna said in a letter to Congress today. The company will also no longer develop or research the technology, IBM tells The Verge. Krishna addressed the letter to Sens. Cory Booker (D-NJ) and Kamala Harris (D-CA) and Reps. Karen Bass (D-CA), Hakeem Jeffries (D-NY), and Jerrold Nadler (D-NY).
Après vingt-cinq plaintes reçues en 2018, le gendarme des données personnelles a constaté plusieurs manquements dans plusieurs écoles françaises, où élèves et enseignants sont parfois filmés en continu.
Le 6 novembre 1962, Richard Nixon annonce son retrait de la vie politique américaine. Distancé deux ans plus tôt d’une poignée de voix dans la course à la Maison Blanche, il vient d’être battu par le démocrate Edmund G. (« Pat ») Brown lors de l’élection au poste de gouverneur de Californie. En 1964, un autre républicain, Barry Goldwater, est balayé, cette fois, par Lyndon Johnson, élu président des Etats-Unis avec 61 % des suffrages. En matière de droits civiques et de lutte contre les inégalités, Johnson marquera l’histoire de son pays. Il saura répondre favorablement à la pression du mouvement des droits civiques et des milliers de militants de gauche, souvent jeunes et blancs, partis dans le Sud aider les partisans de Martin Luther King. La ségrégation institutionnelle est démantelée, la « guerre contre la pauvreté » lancée, le progressisme paraît installé pour une génération.
Dans un rapport inédit, le défenseur des droits Jacques Toubon questionne la prétendue neutralité des algorithmes et craint "l'automatisation des discriminations". Selon l'ancien garde des Sceaux, "l'affaire du Covid-19 donne une actualité à ces questions".
Le rideau du déconfinement se lève lentement sur le fameux monde d’après dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois et à quoi ressemble-t-il ? Discussion et débat autour de la nouvelle application lancée par le gouvernement : StopCovid.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous. Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
A travers les maires historiques de grandes villes françaises, les réalités diverses du mandat municipal et les rôles particuliers que la fonction d’édile permet de jouer, dans un contexte mouvant.
Les enquêtes d'opinion réalisées dans les premières semaines du confinement en France indiquent un regain de confiance dans les autorités étatiques: les cotes de confiance du président de la République (PR) et du Premier ministre (PM) ont augmenté de 4 points par rapport à la période précédente, conformément à ce que l'on attend dans les cas de crise nationale. Ainsi cette augmentation de la confiance avait fait un bond de 8 points dans le sillage des attentats qui avaient frappé la capitale au début de l'année 2015.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
L'Assemblée nationale doit donner son avis, le 27 mai 2020, sur l'application de traçage de contact StopCovid. Après de nombreux questionnements sur son utilité, nous avons cherché à trouver des exemples de cas pour lesquels elle aurait une efficacité, c'est-à-dire qu'elle permettra bien d'alerter une personne ayant croisé un malade. Nous en avons trouvé un.
Rubique Stop Covid
Alors que le débat promet d'être clivant à l'Assemblée, le succès du dispositif reposera sur l'adhésion des Français, qui est loin d'être acquise.
La figure du souverain, essentielle à l’autonomie fondationnelle de nos communautés politiques nationales, semble échapper au champ de vision des citoyens, voire se dissoudre dans un magma réglementaire et procédural. Qui est souverain en Europe ? Et, si souverain il y a, l’est-il pleinement ?
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
ViveLaFranceLa loi renseignement, adoptée dans la foulée des révélations Snowden sur la « surveillance de masse« , a été présentée par ses opposants comme permettant « une interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet« . La DGSE espionne-t-elle tous les Français ? En a-t-elle le droit, les moyens techniques, et financiers ? #Oupas…? [tl;dr : non]
Recension. Afin d’améliorer la sécurité des communes, les élus français multiplient l’installation de vidéos de surveillance dans les rues. Cela laisse supposer qu’elles sont un moyen efficace pour lutter contre les infractions et la délinquance. Or, quand on regarde le nombre d’enquêtes qui ont été résolues grâce à la vidéo de surveillance, on constate que celui-ci est extrêmement bas. Dans ce cas, pourquoi les communes de France continuent-elles d’investir des sommes importantes dans ce moyen de surveillance qui semble ne pas être aussi efficace que ce qu’affirme le personnel politique ? Voici le questionnement auquel cherche à répondre Laurent Mucchielli dans son ouvrage Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance. Afin de mieux comprendre les enjeux de la vidéosurveillance, le sociologue a tout d’abord recours à des données historiques, juridiques et administratives. Il s’appuie également sur l’enquête de terrain effectuée avec son équipe qui est plus amplement détaillée et analysée dans la seconde partie de l’ouvrage.
Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête depuis fin mars sur la gestion française de la crise du Covid-19. Alors que l’application StopCovid doit être débattue à l’Assemblée nationale le 27 mai, et que les autorités sont de plus en plus critiquées, nous avons interrogé cet expert des questions de sécurité directeur de recherches au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie, Aix-Marseille Université). Entretien sans détour avec Laurent Mucchielli, qui nous livre ses premières investigations.
La proposition de loi contre la haine en ligne termine son périple parlementaire après un an de débat. Déposé en mars 2019 à l’Assemblée nationale, sous procédure accélérée, le texte défendu par la députée Laëtitia Avia vient bouleverser le régime de responsabilité, jusqu’à menacer la liberté d’expression. Pourquoi cette proposition pose-t-elle problème en l’état et inquiète ?
Analyse de Marc REES, rédacteur en chef de Next INpact
Analyse de Marc REES, rédacteur en chef de Next INpact
Alors que nous traversons la plus grave crise sanitaire de l'histoire moderne, il nous appartient collectivement de veiller à ne pas porter une atteinte irréversible à nos libertés fondamentales et individuelles.
Analyse de Guillaume DESGENS-PASANAU, magistrat, professeur associé au Cnam, ancien directeur juridique de la CNIL
Publié le 21 avril 2020 – Mis à jour le 27 avril 2020
Analyse de Guillaume DESGENS-PASANAU, magistrat, professeur associé au Cnam, ancien directeur juridique de la CNIL
Publié le 21 avril 2020 – Mis à jour le 27 avril 2020
Toutes les données récoltées par le biais d’internet et des objets connectés sont-elles utilisées de manière bienveillante ?
Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
La RATP va tester des caméras « intelligentes » pour mesurer le taux de port du masque dans la station Châtelet
A titre « expérimental », la station-clé du centre de Paris sera équipée pendant trois mois de caméras pour mesurer l’adoption du masque dans le métro parisien.
A titre « expérimental », la station-clé du centre de Paris sera équipée pendant trois mois de caméras pour mesurer l’adoption du masque dans le métro parisien.
Pour le philosophe Abdennour Bidar, en voulant sauver la vie, nous l’avons dans le même temps coupée de tous les liens qui la nourrissent, vidée de toutes les significations qui la font grandir.
Confiné dans son appartement parisien, le cinéaste, écrivain et metteur en scène Christophe Honoré s’interroge sur ce que nous sommes en train de vivre avec le Covid-19.
Niveaux scolaires : Collège, Lycée, Université, Formation professionnelle
Type : Applications mobiles, Newsletter, Plateforme internet
Description :
(Re)Prendre en main son identité numérique et ses données personnelles.
L’utilisation des données collectées par des tiers au travers d’une multiplicité d’activités numériques relève de mécanismes complexes peu connus du grand public. Mes Datas et Moi contribue à l’amélioration de l’état des connaissances sur les risques numériques et à la nécessaire protection des données personnelles.
Type : Applications mobiles, Newsletter, Plateforme internet
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(Re)Prendre en main son identité numérique et ses données personnelles.
L’utilisation des données collectées par des tiers au travers d’une multiplicité d’activités numériques relève de mécanismes complexes peu connus du grand public. Mes Datas et Moi contribue à l’amélioration de l’état des connaissances sur les risques numériques et à la nécessaire protection des données personnelles.
Extension pour Firefox, Chrome, Edge (chromium) et Opera qui donne une indication sur les principaux propriétaires des sites d'information en ligne.
Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain.
Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?
Tous surveillés : 7 milliards de suspects - Documentaire de Sylvain Louvet (France, 2019, 1h30mn) - Disponible jusqu'au 20 juin 2020
Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?
Tous surveillés : 7 milliards de suspects - Documentaire de Sylvain Louvet (France, 2019, 1h30mn) - Disponible jusqu'au 20 juin 2020
Le fonctionnement de la démocratie dans la Ve République.
SEMAINE DE LA PRESSE ET DES MÉDIAS DANS L'ÉCOLE - Se mettre en quête d’explications pour donner du sens aux événements peut mener à la rencontre de théories du complot. Ces récits de fiction promettent de révéler "LA" vérité. Ils mettent en cause la version officielle d’un fait derrière lequel se cacherait un complot. Quels en sont les ingrédients ? Décryptage de Lionel Vighier, professeur de français en collège, qui apprend à ses élèves à reconnaître les théories du complot.