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L'information ne va plus sans les réseaux sociaux. Quand on a 20 ans en 2021, s'informer rime bien souvent avec naviguer sur Instagram, Twitter, Snapchat, TikTok, Twitch... Autant de plateformes qui créent ou relaient des contenus d'information. Les "jeunes" y évoluent avec plus ou moins d'acuité.
En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.
La gouvernance par les nombres 1 - De quoi la gouvernance est-elle le nom ?
Les bonnes conditions : immersion dans la jeunesse dorée française | ARTE
Devant la multiplication des caméras servant à accompagner le déconfinement, la Cnil appelle à la vigilance, rappelant que si aucun cadre légal ne s'applique à ces dispositifs, des règles sont à respecter concernant les données personnelles.
IBM will no longer offer general purpose facial recognition or analysis software, IBM CEO Arvind Krishna said in a letter to Congress today. The company will also no longer develop or research the technology, IBM tells The Verge. Krishna addressed the letter to Sens. Cory Booker (D-NJ) and Kamala Harris (D-CA) and Reps. Karen Bass (D-CA), Hakeem Jeffries (D-NY), and Jerrold Nadler (D-NY).
Après vingt-cinq plaintes reçues en 2018, le gendarme des données personnelles a constaté plusieurs manquements dans plusieurs écoles françaises, où élèves et enseignants sont parfois filmés en continu.
Le 6 novembre 1962, Richard Nixon annonce son retrait de la vie politique américaine. Distancé deux ans plus tôt d’une poignée de voix dans la course à la Maison Blanche, il vient d’être battu par le démocrate Edmund G. (« Pat ») Brown lors de l’élection au poste de gouverneur de Californie. En 1964, un autre républicain, Barry Goldwater, est balayé, cette fois, par Lyndon Johnson, élu président des Etats-Unis avec 61 % des suffrages. En matière de droits civiques et de lutte contre les inégalités, Johnson marquera l’histoire de son pays. Il saura répondre favorablement à la pression du mouvement des droits civiques et des milliers de militants de gauche, souvent jeunes et blancs, partis dans le Sud aider les partisans de Martin Luther King. La ségrégation institutionnelle est démantelée, la « guerre contre la pauvreté » lancée, le progressisme paraît installé pour une génération.
Dans un rapport inédit, le défenseur des droits Jacques Toubon questionne la prétendue neutralité des algorithmes et craint "l'automatisation des discriminations". Selon l'ancien garde des Sceaux, "l'affaire du Covid-19 donne une actualité à ces questions".
Le rideau du déconfinement se lève lentement sur le fameux monde d’après dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois et à quoi ressemble-t-il ? Discussion et débat autour de la nouvelle application lancée par le gouvernement : StopCovid.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous. Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
A travers les maires historiques de grandes villes françaises, les réalités diverses du mandat municipal et les rôles particuliers que la fonction d’édile permet de jouer, dans un contexte mouvant.
Les enquêtes d'opinion réalisées dans les premières semaines du confinement en France indiquent un regain de confiance dans les autorités étatiques: les cotes de confiance du président de la République (PR) et du Premier ministre (PM) ont augmenté de 4 points par rapport à la période précédente, conformément à ce que l'on attend dans les cas de crise nationale. Ainsi cette augmentation de la confiance avait fait un bond de 8 points dans le sillage des attentats qui avaient frappé la capitale au début de l'année 2015.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
L'Assemblée nationale doit donner son avis, le 27 mai 2020, sur l'application de traçage de contact StopCovid. Après de nombreux questionnements sur son utilité, nous avons cherché à trouver des exemples de cas pour lesquels elle aurait une efficacité, c'est-à-dire qu'elle permettra bien d'alerter une personne ayant croisé un malade. Nous en avons trouvé un.
Rubique Stop Covid
Alors que le débat promet d'être clivant à l'Assemblée, le succès du dispositif reposera sur l'adhésion des Français, qui est loin d'être acquise.
La figure du souverain, essentielle à l’autonomie fondationnelle de nos communautés politiques nationales, semble échapper au champ de vision des citoyens, voire se dissoudre dans un magma réglementaire et procédural. Qui est souverain en Europe ? Et, si souverain il y a, l’est-il pleinement ?
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
ViveLaFranceLa loi renseignement, adoptée dans la foulée des révélations Snowden sur la « surveillance de masse« , a été présentée par ses opposants comme permettant « une interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet« . La DGSE espionne-t-elle tous les Français ? En a-t-elle le droit, les moyens techniques, et financiers ? #Oupas…? [tl;dr : non]
Recension. Afin d’améliorer la sécurité des communes, les élus français multiplient l’installation de vidéos de surveillance dans les rues. Cela laisse supposer qu’elles sont un moyen efficace pour lutter contre les infractions et la délinquance. Or, quand on regarde le nombre d’enquêtes qui ont été résolues grâce à la vidéo de surveillance, on constate que celui-ci est extrêmement bas. Dans ce cas, pourquoi les communes de France continuent-elles d’investir des sommes importantes dans ce moyen de surveillance qui semble ne pas être aussi efficace que ce qu’affirme le personnel politique ? Voici le questionnement auquel cherche à répondre Laurent Mucchielli dans son ouvrage Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance. Afin de mieux comprendre les enjeux de la vidéosurveillance, le sociologue a tout d’abord recours à des données historiques, juridiques et administratives. Il s’appuie également sur l’enquête de terrain effectuée avec son équipe qui est plus amplement détaillée et analysée dans la seconde partie de l’ouvrage.