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Le concept de troisième pôle : cartes et représentations polaires de la Chine - Publié le 20/10/2022
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
Ville de 11 millions d'habitants, Wuhan est longtemps restée à l'écart des grandes politiques nationales tournées vers les provinces littorales puis celles de l'Ouest. Encouragées par les politiques nationales de développement des villes proches du corridor du fleuve Yangzi, les autorités municipales ont récemment enclenché un processus volontariste de métropolisation. Bien que cette « métropolisation en projets » stimule le développement local, elle fragmente néanmoins le territoire wuhanais et renforce les inégalités socio-spatiales.
Auteur(s) : Georgina André, docteure en géographie, doctorante en design urbain - université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université de Wuhan
Auteur(s) : Georgina André, docteure en géographie, doctorante en design urbain - université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université de Wuhan
La lecture tripartite du territoire national chinois, entre littoral, intérieur et Ouest, datant des années 1990, est-elle toujours opératoire ? Une nouvelle géographie du territoire chinois est à construire, intégrant les pôles de croissance aussi bien intérieurs que littoraux, les corridors de développement et les échelles du développement du local aux national et supranational.
Auteur(s) : Thierry Sanjuan, professeur de géographie - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, UMR 8586 Prodig – Paris 1
Auteur(s) : Thierry Sanjuan, professeur de géographie - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, UMR 8586 Prodig – Paris 1
Cet article peut servir à préparer une étude de cas, par exemple dans le programme de terminale STMG, sur le sujet d’étude « une ville mondiale ». Il montre bien, au-delà de la dimension fonctionnelle d’une ville mondiale, les conséquences urbaines du processus de métropolisation. Le desserrement par le polycentrisme peut donc être vu comme la capacité pour une ville mondiale à prendre en compte sa croissance démographique par une planification spatiale devenue indispensable et plutôt bien maîtrisée (hétérogénéité des pôles multifonctionnels, intégration par les voies de communications) aux dépens toutefois des espaces agricoles périphériques, ce que la carte 7 (Métropolisation et villes nouvelles à Shanghai) et la photo 4 (Le front d’urbanisation de la ville nouvelle de Songjiang) illustrent particulièrement bien.
Auteur(s) : Carine Henriot, maître de conférences en aménagement de l'espace et urbanisme à l’Université de technologie de Compiègne - Université de technologie de Compiègne
Auteur(s) : Carine Henriot, maître de conférences en aménagement de l'espace et urbanisme à l’Université de technologie de Compiègne - Université de technologie de Compiègne
Née en 2001 pour régler les questions frontalières entre la Chine et l'ex-URSS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une structure intergouvernementale de sécurité et de coopération économique regroupant Moscou, Pékin, la plupart des pays centrasiatiques (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan) et, depuis 2017, l'Inde et le Pakistan.
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
Deux sujets hautement sensibles seront abordés lors de cette grande réunion, lundi : la demande d’une enquête indépendante sur le Covid-19 et la place à accorder à Taïwan.