915 shaares
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
Dans les terminaux du Havre, comme sur la côte ouest des Etats-Unis, des dizaines de porte-conteneurs ne sont plus déchargés. Pourtant depuis la fin du millénaire précèdent, le conteneur avait imposé sa logique : flux tendu, zéro stock, tout juste à temps.
La crise sanitaire mondiale due à l’épidémie de coronavirus a des conséquences insoupçonnées. Parmi elles, l’augmentation du nombre de cartons d’emballage liée à l’essor des services de livraison et d’achat sur Internet à la suite de la fermeture des restaurants ou des commerces dits non essentiels. Si la France, principal acteur européen du carton, a ainsi vu son activité augmenter, elle doit gérer l’épineuse question du recyclage.
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français — Géoconfluences
La France est une exception européenne avec près de 30 000 km de voies ferrées en service. Certes, le réseau a été divisé de moitié depuis les années 1930, principalement au détriment des petites lignes, en raison du transfert des investissements vers la route et la grande vitesse. Malgré tout, le réseau secondaire a relativement bien résisté. Si de nombreuses lignes sont âgées et dégradées, de nouveaux usages peuvent apparaître, en particulier sous l'impulsion des régions dont beaucoup ont misé sur cette compétence propre.
Quelle Europe en 2022 ? - Sylvain Kahn
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Comment ne pas y voir un symbole ? Il y a exactement vingt ans, le 11 décembre 2001, la Chine devenait le 143e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Loin de commémorer cet anniversaire, le président des Etats-Unis, Joe Biden, organise les 9 et 10 décembre un sommet des démocraties largement perçu comme « antichinois ».
La croissance démographique du continent s’accompagne d’une urbanisation galopante. Le défi : bâtir à taille humaine en associant tradition, économie et durabilité.
Revenus, éducation, santé, genre, climat : une radiographie des inégalités dans le monde après le Covid-19
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Carte réalisée pour le numéro 17 de la revue Conflits pour son dossier « L’indice de la puissance globale« .
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Croquis : la guerre froide en Asie 1948-1980
Après avoir étudié les effets des nouvelles installations de citadins en zone périphérique, Aurélie Delage et Max Rousseau, deux chercheurs spécialistes des questions d’habitat, lancent un appel. A leurs yeux, l’arrivée de familles en quête d’un meilleur espace de vie masque un phénomène un phénomène plus profond : la multiplication des achats immobiliers d’investissement et des locations saisonnières qui éloignent les populations locales.
Quels sont les nouveaux partenaires du Sénégal ? La France, ancienne puissance coloniale, maintient sa place de principal partenaire mais d’autres viennent la concurrencer : la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique, même si, en mars 2021, des émeutes contre le président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains, a signé un changement d’ère, symbolisé notamment par la restitution d’œuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous dépendance chinoise ?
Pendant plus de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. La BnF expose un ensemble inédit de 110 tirages exceptionnels intitulé « Ruines », révélant toute la force et la beauté du lexique visuel d’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne.
Histoire et enjeux du commerce du cacao décryptés par “Le dessous des cartes”. Et zoom sur une économie du chocolat profondément inégalitaire. La mondialisation du chocolat est marquée par de fortes disparités entre pays producteurs du sud et pays consommateurs, principalement au nord. Le commerce du cacao est un commerce asymétrique entre grandes multinationales qui contrôlent l’ensemble de la chaîne de valeurs et petits producteurs. Mais la donne est peut-être en train de changer grâce à des initiatives africaines qui se font avec la complicité de la Chine.
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Zoom sur l'Europe de l'Est. "Le dessous des cartes" passe en revue ces différentes "Europe(s) de l’Est" : les États Baltes, la Pologne et la Hongrie. Une région dont la géographie a été bouleversée par la chute de l’URSS et qui se caractérise aujourd’hui par des États aux identités culturelles et politiques diverses.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
La Russie : grande puissance à l’extérieur, moyenne à l’intérieur ? La Russie de Poutine est un acteur majeur des relations internationales. Mais lorsque l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ? "Le dessous des cartes" nous emmène visiter le plus grand pays du monde, marqué par de fortes disparités régionales et des inégalités criantes entre grandes métropoles, villes moyennes et zones rurales.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Facebook Files | Dans des documents internes de l’entreprise, ses ingénieurs avouent leur incompréhension face à un code informatique aux effets imprévus, qui fait du réseau social une machine complexe, difficile à maîtriser.
Histoire et géographie des abeilles. "Le Dessous des cartes" explore le parcours de ces butineuses qui ont suivi l’être humain dans ses conquêtes de nouveaux espaces, tandis que celui-ci les mettait à son service. Parmi les millions d’espèces d’insectes qui nous entourent, les abeilles jouent un rôle à part : cire, miel et surtout pollinisation, elles remplissent une fonction essentielle pour nos productions agricoles.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Une incroyable collection de photographies de "petites gens" du Paris de la fin du XIXe siècle, vient d'être redécouverte. Ces étonnantes prises de vue, notamment de nombreux commerçants, témoignent des balbutiements de la société de consommation, de l’optimisme de la Belle Époque et du quotidien du Paris populaire.
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)