915 shaares
La crise du coronavirus met en évidence la dépendance du pays aux importations… sauf pour ceux qui, comme l’association Béo-neere, ont fait le pari du bio et du circuit court.
QCMCam, la web'app pour sonder avec une webcam ou un smartphone. Copyright 2019 Sébastien COGEZ licence Apache 2.0.
Equivalent libre de Plickers.
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La pandémie de Covid-19 qui a touché l'humanité en 2019-2020 a soulevé des interrogations chez chacun de nous, y compris parmi les géographes. Plusieurs d'entre eux ont accepté de prendre la plume dans un délai très bref pour livrer à Géoconfluences leur regard sur la crise.
Si le virus du Covid-19 s’est propagé aussi rapidement, c’est aussi parce que l’urbanisation est désormais planétaire et qu’aujourd’hui les grandes villes sont connectées les unes aux autres, insérées dans des flux internationaux de biens et de personnes.
Toutes les données récoltées par le biais d’internet et des objets connectés sont-elles utilisées de manière bienveillante ?
Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
Fiche du film de Ludovic Gaillard, Sylvain Louvet
Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, système de notation des citoyens,drones tueurs autonomes… De la Chine aux États-Unis, d’Israël à la France, l’enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme. Une obsession sécuritaire qui dans certains pays, est en train de donner naissance à une nouvelle forme de régime : le totalitarisme numérique. Le cauchemar d’Orwell.
Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, système de notation des citoyens,drones tueurs autonomes… De la Chine aux États-Unis, d’Israël à la France, l’enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme. Une obsession sécuritaire qui dans certains pays, est en train de donner naissance à une nouvelle forme de régime : le totalitarisme numérique. Le cauchemar d’Orwell.
Avec “Tous surveillés : sept milliards de suspects”, sa glaçante enquête diffusée sur Arte ce mardi 21 avril, le réalisateur Sylvain Louvet nous met en garde contre le développement de technologies de plus en plus intrusives. Des outils qui mettent en danger nos libertés. Et la pandémie actuelle n’arrange rien. Entretien.
Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des "damnés de la terre".
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
« Le temps que nous vivons est perdu. L'admettre, c'est laisser la possibilité qu'il y ait un temps retrouvé. » Répondant en ces termes proustiens aux hantises du temps empoisonné qui est le nôtre, le cinéaste Christophe Honoré a approché au plus juste, au plus vrai, ce qui nous oblige aujourd'hui. Faut-il se laisser contraindre par d'anciennes exigences quand tout autour de nous s'abîme et chancelle? Et si l'on s'émancipe de quelques vieilles routines, n'est-ce pas pour se donner d'autres obligations, plus impérieuses et plus utiles, parce que mieux adaptées à la situation? Telle fut l'initiative de professeurs d' histoire des académies de Créteil, Poitiers et Grenoble qui, autour de Sebastian Jung et de ses collègues, viennent d'élaborer un projet en rupture avec les habitudes d'enseignement de leur discipline.
une carte, comme un graphique, n'est jamais neutre. Il convient toujours d'interroger ce qu'elle représente vraiment et comment. Tribune de Juliette Morel, enseignante-chercheuse en cartographie. Le système de classement des départements utilisé par le gouvernement pour préparer le déconfinement n'a que l'apparence d'une démarche scientifique.
Instance Jitsi sur serveur perso
Plan large sur l'histoire du space opera, sous-genre de la science-fiction, qui donne à entendre le vide intersidéral et mystérieux de l'espace et des contrées intergalactiques. Pour tenter de résoudre cette énigme, Plan Large reçoit Michel Chion, penseur essentiel de la musique et du son au cinéma.
L’historien Patrick Weil dresse un parallèle, dans une tribune au « Monde », entre la France de la première guerre mondiale et celle de la pandémie, montrant ce que la Grande Guerre a à nous apprendre aujourd’hui.
L'absence de #DialogueSocial est devenue problématique. Les enseignants sont sursyndiqués (25 % contre 11 % en moyenne), mais leurs organisations ne peuvent plus collaborer à la gestion du système éducatif. Elles jouent donc le rôle d'un contrepouvoir...
À partir de la Libération, la Fédération de l’Éducation nationale (FEN) participe au processus décisionnel du système éducatif. Les enseignants sont la fois particulièrement revendicatifs et particulièrement loyaux envers leur employeur. L’homologie des structures administratives et syndicales conforte une connivence idéologique. La FEN se considère comme la garante de la mission laïque et éducative de l’État et défend en son sein l’État enseignant contre ses concurrents. Les deux partenaires tirent avantage de leur collaboration : l’administration s’assure d’une pacification des relations sociales et d’une humanisation de son système bureaucratique, les syndicats se légitiment en obtenant des résultats concrets et en exerçant un pouvoir sur les carrières. Le Ministère exerce une position dominante, mais la FEN sait rester un contrepouvoir. L’avènement de la Ve république renforce l’administration, mais ne met pas fin à ce néo-corporatisme.
À partir de la Libération, la Fédération de l’Éducation nationale (FEN) participe au processus décisionnel du système éducatif. Les enseignants sont la fois particulièrement revendicatifs et particulièrement loyaux envers leur employeur. L’homologie des structures administratives et syndicales conforte une connivence idéologique. La FEN se considère comme la garante de la mission laïque et éducative de l’État et défend en son sein l’État enseignant contre ses concurrents. Les deux partenaires tirent avantage de leur collaboration : l’administration s’assure d’une pacification des relations sociales et d’une humanisation de son système bureaucratique, les syndicats se légitiment en obtenant des résultats concrets et en exerçant un pouvoir sur les carrières. Le Ministère exerce une position dominante, mais la FEN sait rester un contrepouvoir. L’avènement de la Ve république renforce l’administration, mais ne met pas fin à ce néo-corporatisme.
La RATP va tester des caméras « intelligentes » pour mesurer le taux de port du masque dans la station Châtelet
A titre « expérimental », la station-clé du centre de Paris sera équipée pendant trois mois de caméras pour mesurer l’adoption du masque dans le métro parisien.
A titre « expérimental », la station-clé du centre de Paris sera équipée pendant trois mois de caméras pour mesurer l’adoption du masque dans le métro parisien.
Selon l’Institut brésilien de recherches spatiales, 1 202 km carrés de forêt ont disparu entre janvier et avril 2020. Une tendance inquiétante alors que la saison sèche n’a pas commencé.
Ceux qui décident de se déconnecter, que ce soit pour 48h ou pour un an, évoquent tous les mêmes raisons : une saturation face à la surcharge informationnelle, la “peur du burn-out”, de “se retrouver”… Ce sont de nouveaux anticonformistes qui redoutent la peur de manquer quelque chose...
Le nombre d'enfants sous le seuil de pauvreté progresse en France depuis quinze ans et s'accentue encore plus pour les familles monoparentales.
En 2015, le niveau de vie annuel moyen des individus s’établit à 23 440 euros en France métropolitaine. La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois). Les revenus sont inégalement répartis : les 20 % des individus aux niveaux de vie les plus modestes détiennent 8,8 % de la masse des niveaux de vie, contre 38,3 % pour les 20 % des individus les plus aisés.