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Soft_Power
Le blé : un enjeu de food power. L’envers de l'économie du blé, une céréale très géopolitique. De l’Antiquité grecque au plan Marshall, le blé a toujours été un outil de puissance. Mais plus récemment, c’est la Russie de Vladimir Poutine qui a décidé de miser sur ce "food power" en développant son industrie céréalière. "Le dessous des cartes" vous fait découvrir l’envers de cette économie du blé, une céréale très géopolitique.
On connaissait le "hard power" – la puissance économique, militaire, démographique – et le "soft power" – la puissance symbolique, culturelle, informationnelle. Le "food power", soit le fait d’utiliser la production de denrées alimentaires comme une arme sur la scène internationale. Céréale parmi les plus consommées au monde, coté en bourse, le blé est devenu un enjeu de puissance.
Magazine (02/02/2022, 13mn)
On connaissait le "hard power" – la puissance économique, militaire, démographique – et le "soft power" – la puissance symbolique, culturelle, informationnelle. Le "food power", soit le fait d’utiliser la production de denrées alimentaires comme une arme sur la scène internationale. Céréale parmi les plus consommées au monde, coté en bourse, le blé est devenu un enjeu de puissance.
Magazine (02/02/2022, 13mn)
Émilie Aubry vous livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de "soft power". Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.