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Covid19
En deux mois, l’épidémie de coronavirus, partie de Wuhan en Chine, est devenue une pandémie mondiale. Pour en limiter les effets, plus de la moitié de l’humanité se trouve aujourd’hui soit confinée, soit limitée dans ses déplacements. La fermeture des frontières ou des aéroports et la suspension de tous les vols internationaux édictées par les Etats a cloué la flotte aérienne mondiale au sol. Tous les plus grands hubs aéroportuaires sont transformés en parking, de Pékin à Dubaï, Atlanta, Paris, Francfort ou Londres. Un phénomène historiquement totalement inédit de démondialisation.
« Il va falloir repenser la façon dont les villes se rapprochent du monde naturel »
Pour Éric Verdeil, professeur de géographie et d’études urbaines à Sciences Po Paris, l’urbanisation de certaines régions n’est pas la seule responsable de la propagation du virus.
Pour Éric Verdeil, professeur de géographie et d’études urbaines à Sciences Po Paris, l’urbanisation de certaines régions n’est pas la seule responsable de la propagation du virus.
La diffusion très rapide du coronavirus à partir de Wuhan (Chine) par des connexions aériennes intercontinentales, en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, illustre l’idée que la mondialisation facilite la pandémie.
D’autres réflexions cherchent à relier cette diffusion à l’urbanisation planétaire et à ses différentes formes. Les foules denses de lieux typiquement urbains – comme les marchés ou les transports en commun – semblent avoir joué un rôle essentiel dans la diffusion initiale du Covid-19. À l’inverse, les images de villes vides, à l’arrêt, qui ont fait le tour du monde illustrent une suspension extraordinaire de l’urbanité et de ses logiques.
D’autres réflexions cherchent à relier cette diffusion à l’urbanisation planétaire et à ses différentes formes. Les foules denses de lieux typiquement urbains – comme les marchés ou les transports en commun – semblent avoir joué un rôle essentiel dans la diffusion initiale du Covid-19. À l’inverse, les images de villes vides, à l’arrêt, qui ont fait le tour du monde illustrent une suspension extraordinaire de l’urbanité et de ses logiques.
Alors que l’Ile-de-France est encore en pleine vague épidémique, la levée des restrictions envisagée dès le 11 mai soulève une série d’interrogations notamment dans les transports publics et dans les écoles.