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IA
Une étude conduite par Microsoft et l'Université Carnegie Mellon pointe les effets sur le cerveau d'une délégation à une IA générative de tâches d'analyse de connaissances.
E. Borne annonce des modules de formation obligatoires pour les élèves de 4e et de 2de. La “révolution” de l’IA à l’école procède de choix politiques et économiques auxquels ni les personnels ni les usager·es ne sont associé·es. Aucune évaluation des conséquences à court, moyen et long terme de ces choix pour le service public d’éducation n’est envisagée, aucun « principe de précaution ».
Dossier : INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : RÉVOLUTION OU OUTIL ?, coordonné par Hervé Christofol et Chantal Pacteau
10. "Une histoire de l’intelligence artificielle", Lilian Aveneau
14. "Les IA génératives", Lilian Aveneau
17. "Reproductibilité et erreurs dans les IA", Lilian Aveneau
19. "AI Act : une première réglementation internationale sur l’IA", Marc Champesme
23. "Enseignants : les défis du droit d’auteur à l’ère des IA génératives", Kari Kivinen
25. "Intelligence artificielle et travail", Maxime Amblard, Luc Pellissier
29. "Les vrais dangers de l’IA", Karën Fort
31. "Faire face aux enjeux environnementaux de l’IA : au-delà du techno-solutionnisme", Anne-Laure Ligozat
33. "IA en santé : les promesses ne doivent pas occulter l’impact sociétal concret", Aurélie Névéol
35. "L’alliance périlleuse de l’IA et du militaire", Claude Serfati
39. "IA, des technologies pour les services publics ?", Hervé Christofol
10. "Une histoire de l’intelligence artificielle", Lilian Aveneau
14. "Les IA génératives", Lilian Aveneau
17. "Reproductibilité et erreurs dans les IA", Lilian Aveneau
19. "AI Act : une première réglementation internationale sur l’IA", Marc Champesme
23. "Enseignants : les défis du droit d’auteur à l’ère des IA génératives", Kari Kivinen
25. "Intelligence artificielle et travail", Maxime Amblard, Luc Pellissier
29. "Les vrais dangers de l’IA", Karën Fort
31. "Faire face aux enjeux environnementaux de l’IA : au-delà du techno-solutionnisme", Anne-Laure Ligozat
33. "IA en santé : les promesses ne doivent pas occulter l’impact sociétal concret", Aurélie Névéol
35. "L’alliance périlleuse de l’IA et du militaire", Claude Serfati
39. "IA, des technologies pour les services publics ?", Hervé Christofol
L’année 2025 est déjà particulièrement féconde en nouvelles plus fracassantes les unes que les autres sur les financements, la course aux armements entre la Chine et les USA, le sommet intergalactique sur l’IA à Paris, et les supposés progrès vers l’intelligence des IAs génératives. C’est un sujet courant de conversations dans le contexte privé ou professionnel. En réponse aux personnes qui s’étonnent de ma position résolument anti ChatGPT j’ai fini par construire un argumentaire que je vais développer ici.
En octobre dernier, l'Open Source Initiative a publié la version 1.0 de sa définition de l'IA ouverte, mais des acteurs du milieu du logiciel libre n'en sont pas satisfaits. Ils s'organisent autour de Sam Johnston pour peser sur la définition qui sera utilisée en Europe lors du AI Action Summit organisé par l'Élysée les 10 et 11 février.
L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur public s’accélère promettant un choc de productivité avec une réduction des coûts. Mais attention, les effets ne sont pas seulement techniques, c’est pourquoi, dès 2022, le Conseil d’État a proposé une nouvelle doctrine administrative avec la primauté humaine, la non-discrimination et la transparence comme valeurs. À ce jour, nous en sommes encore loin. Deux risques majeurs se dessinent : la déshumanisation progressive des services publics, où les décisions automatisées remplacent l’interaction humaine ; la réduction des emplois publics, dégradant la qualité du service public voire provoquant des catastrophes.
Par Baptiste Ménard maire-adjoint PS de Mons-en-Barœul et Marius Bertolucci, maître de conférences en Sciences de gestion et auteur de L’homme diminué par l’IA (Hermann).
Par Baptiste Ménard maire-adjoint PS de Mons-en-Barœul et Marius Bertolucci, maître de conférences en Sciences de gestion et auteur de L’homme diminué par l’IA (Hermann).
C'EST PAS DE L'IA Quand on entend parler d'intelligence artificielle, c'est l'histoire d'un mythe moderne qui nous est racontée. Celui d'une IA miraculeuse qui doit sauver le monde, ou d'une IA douée de volonté qui voudrait le détruire. Pourtant derrière cette "IA" fantasmée se trouve une réalité m
Ni apocalyptique, ni récent
De Shakey the robot (premier robot qui raisonne sur ses actions, Stanford, 1966) à ChatGPT en passant par Clippy (l'assistant de Microsoft Office 97)... l'Intelligence artificielle a plus de 70 ans d'histoire.
Voire plus encore : nos cultures ne manquent pas de mythes et symboles où la magie permet d'humaniser des machines. La légende du Golem, Edward aux mains d'argent, l'emoji ✨ désignant l'IA dans la tech…
Présentée simultanément comme la baguette magique qui va sauver la terre et comme la boite noire qui va asservir l'humanité, l'IA désigne pourtant, aujourd’hui, un domaine technique du numérique.
Comprendre pour choisir collectivement
Or derrière chaque outil technique, il y a un contexte idéologique et des choix politiques, qui peuvent transformer l’organisation de nos sociétés.
Aujourd'hui, ces choix sont monopolisés par de grandes entreprises dont le discours grandiloquent mystifie, sidère, envoûte... nous ôtant la capacité de s'emparer du sujet et questionner les choix.
L'objectif de ce site est de partager des clés de compréhension sur ce qu'est l'IA aujourd'hui, des enjeux que ce domaine du numérique pose à nos sociétés et enfin des questions à se poser pour déterminer si tel outil est digne de notre confiance.
De Shakey the robot (premier robot qui raisonne sur ses actions, Stanford, 1966) à ChatGPT en passant par Clippy (l'assistant de Microsoft Office 97)... l'Intelligence artificielle a plus de 70 ans d'histoire.
Voire plus encore : nos cultures ne manquent pas de mythes et symboles où la magie permet d'humaniser des machines. La légende du Golem, Edward aux mains d'argent, l'emoji ✨ désignant l'IA dans la tech…
Présentée simultanément comme la baguette magique qui va sauver la terre et comme la boite noire qui va asservir l'humanité, l'IA désigne pourtant, aujourd’hui, un domaine technique du numérique.
Comprendre pour choisir collectivement
Or derrière chaque outil technique, il y a un contexte idéologique et des choix politiques, qui peuvent transformer l’organisation de nos sociétés.
Aujourd'hui, ces choix sont monopolisés par de grandes entreprises dont le discours grandiloquent mystifie, sidère, envoûte... nous ôtant la capacité de s'emparer du sujet et questionner les choix.
L'objectif de ce site est de partager des clés de compréhension sur ce qu'est l'IA aujourd'hui, des enjeux que ce domaine du numérique pose à nos sociétés et enfin des questions à se poser pour déterminer si tel outil est digne de notre confiance.
OpenAI a publié un « Guide de l’étudiant pour écrire avec ChatGPT ». Dans ce billet, je passe en revue leurs conseils et je propose quelques contre-arguments, d’un point de vue d’enseignant-chercheur. Après avoir abordé chacune des 12 suggestions d’OpenAI, je conclus en évoquant rapidement les aspects éthiques, cognitifs et environnementaux que tout étudiant devrait considérer avant de décider d’utiliser ou non ChatGPT. J’ajoute quelques commentaires en fin de billet au fil des retours critiques. (Version anglaise : A Student’s Guide to Not Writing with ChatGPT)
En 2019, Shoshana Zuboff publiait L'Âge du capitalisme de surveillance, enquête historique mettant au jour les dynamiques secrètes de l’économie du web, basée sur l’extraction des données personnelles. Les prédictions alarmistes de l'autrice se sont-elles réalisées ? Pouvons-nous être optimistes ?
Avec
Shoshana Zuboff Professeure émérite à la Harvard Business School et professeure associée à la Harvard Law School
Avec
Shoshana Zuboff Professeure émérite à la Harvard Business School et professeure associée à la Harvard Law School
L'intelligence artificielle (IA) se réveille et frappe à votre porte. Engourdi pendant près 60 ans plus tard dans une période de moindres recherches et de faibles financements alloués aux innovations, l'hiver de l'IA est enfin terminé. 83 % des entreprises interrogées considèrent l'intelligence artificielle comme une priorité stratégique et 75 % déclarent que l'intelligence artificielle est la clé pour identifier de nouveaux clients et de nouvelles entreprises. L'intelligence artificielle n'est plus un produit de science-fiction. De la détection des fraudes aux méthodes d'embauche efficaces, en passant par la prévision de la maintenance des machines, l'intelligence artificielle est aujourd'hui devenue un facteur d'innovation dans le monde du travail et ses applications quotidiennes.
L’IA CONTRE LA SOCIÉTÉ
Le discours porté par les pouvoirs économiques et politiques qui la soutiennent est bien rodé : l’intelligence artificielle (IA) constitue une rupture majeure à laquelle il faut s’adapter, en limitant ses éventuels méfaits – présentés comme autant de défis.
Fenêtre sur... (mini dossier) par Amélie Hart et Christophe Cailleaux, du secteur Contenus du SNES-FSU dans l'USMag n°844, avril 2024 ~ #IA #EMC
https://nuage.snes.edu/s/MCywbWrMcdkNfMC
Le discours porté par les pouvoirs économiques et politiques qui la soutiennent est bien rodé : l’intelligence artificielle (IA) constitue une rupture majeure à laquelle il faut s’adapter, en limitant ses éventuels méfaits – présentés comme autant de défis.
Fenêtre sur... (mini dossier) par Amélie Hart et Christophe Cailleaux, du secteur Contenus du SNES-FSU dans l'USMag n°844, avril 2024 ~ #IA #EMC
https://nuage.snes.edu/s/MCywbWrMcdkNfMC
Comment permettre à l’Homme de garder la main ? Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle
15 décembre 2017
La CNIL publie le rapport de synthèse du débat public qu’elle a animé sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Isabelle FALQUE-PIERROTIN, présidente de la CNIL, le présente aujourd’hui en présence de Mounir MAHJOUBI, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique et de Cédric VILLANI, Député, chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle.
15 décembre 2017
La CNIL publie le rapport de synthèse du débat public qu’elle a animé sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Isabelle FALQUE-PIERROTIN, présidente de la CNIL, le présente aujourd’hui en présence de Mounir MAHJOUBI, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique et de Cédric VILLANI, Député, chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle.
S'il y a un domaine des sciences du numérique qui a connu une expansion foudroyante dans les dernières décennies, c'est bien l'intelligence artificielle, au point qu'elle est partout aujourd'hui ! Nous revenons ici sur son histoire pour mieux comprendre les défis qui nous attendent dans les années à venir...
Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est contemporaine de l’informatique. Elle est née au cours des années 1950, avec de jeunes chercheurs tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon. À la même époque, le mathématicien anglais Alan Turing posait la question centrale qui attend toujours une réponse : « Une machine peut-elle penser ? ».
L’IA est un domaine de recherche-développement (R&D) qui cherche à reproduire sur une machine les processus perceptifs et cognitifs de l’animal ou de l’humain (raisonnement, prise de décision, reconnaissance de formes : parole, images). On parle maintenant d’IA au pluriel. Une IA est un artefact visant à résoudre un problème spécifique tel que reconnaître la parole, traduire un texte, etc.
La naissance « officielle » de l’IA fut précédée d’une longue période de gestation. Les développements théoriques et pratiques sur les automates d’une part, et les travaux en logique mathématique d’autre part, en constituent les fondements.
L’IA s’est ensuite développée en se fondant sur trois grands types de modèles : les modèles symboliques, les modèles statistiques et les modèles connexionnistes. Ces modèles sont brièvement rappelés ci-dessous. L’utilisation des modèles génératifs pose des questions juridiques et éthiques abordées à la fin de cet article.
Les modèles d’IA
Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est contemporaine de l’informatique. Elle est née au cours des années 1950, avec de jeunes chercheurs tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon. À la même époque, le mathématicien anglais Alan Turing posait la question centrale qui attend toujours une réponse : « Une machine peut-elle penser ? ».
L’IA est un domaine de recherche-développement (R&D) qui cherche à reproduire sur une machine les processus perceptifs et cognitifs de l’animal ou de l’humain (raisonnement, prise de décision, reconnaissance de formes : parole, images). On parle maintenant d’IA au pluriel. Une IA est un artefact visant à résoudre un problème spécifique tel que reconnaître la parole, traduire un texte, etc.
La naissance « officielle » de l’IA fut précédée d’une longue période de gestation. Les développements théoriques et pratiques sur les automates d’une part, et les travaux en logique mathématique d’autre part, en constituent les fondements.
L’IA s’est ensuite développée en se fondant sur trois grands types de modèles : les modèles symboliques, les modèles statistiques et les modèles connexionnistes. Ces modèles sont brièvement rappelés ci-dessous. L’utilisation des modèles génératifs pose des questions juridiques et éthiques abordées à la fin de cet article.
Les modèles d’IA
Le professeur de stratégie Jérôme Barthélemy rapporte, dans une tribune au « Monde », une expérience d’utilisation de ChatGPT éclairante quant à ses effets sur l’emploi.
« Si l’intelligence artificielle générative présente des atouts pour les entreprises, il ne faut pas oublier qu’elle reste une boîte noire »
« Si l’intelligence artificielle générative présente des atouts pour les entreprises, il ne faut pas oublier qu’elle reste une boîte noire »
Infographie. Plongée au cœur du cerveau numérique, ou comment l’intelligence artificielle fonctionne
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
Les expériences faisant appel à des intelligences artificielles se multiplient sur les réseaux sociaux. Lisez ci-dessous pour comprendre pourquoi
Cofondé par Elon Musk fin 2015, passé du modèle non lucratif au «but lucratif plafonné», le centre de recherche en intelligence artificielle s’est imposé comme un acteur majeur du secteur, en faisant évoluer quelques-uns de ses fondamentaux.
Aujourd’hui, il y’a plus simple : quelques photos et hop. Si cela n’est pas nouveau, c’est la manière de fabriquer ces preuves qui est plus rapide et originale en recourant à la merveilleuse fée IA.
Ça ouvre de nouvelles perspectives…
Ça ouvre de nouvelles perspectives…