899 shaares
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
Dans cette deuxième vidéo en featuring avec Rodolphe de la chaîne Youtube Le Réveilleur, on se penche sur les données les plus récentes de nos émissions de gaz à effet de serre, issues du dernier rapport du GIEC. Un gros travail nécessaire pour comprendre quels sont nos leviers d'action pour réduire ces émissions.
Dans cette deuxième vidéo en featuring avec Rodolphe de la chaîne Youtube Le Réveilleur, on se penche sur les données les plus récentes de nos émissions de gaz à effet de serre, issues du dernier rapport du GIEC. Un gros travail nécessaire pour comprendre quels sont nos leviers d'action pour réduire ces émissions.
Carte Adonis d'utilisation des pesticides en France
Indice de fréquence de traitement phytosanitaire des surfaces agricoles
Indice de fréquence de traitement phytosanitaire des surfaces agricoles
Cartographie des épisodes climatiques extrêmes dans le monde par Le Dessous des cartes - L’Essentiel.
Ce jeudi 19 mai, il a fait 28 ° C à Berlin, soit 10 degrés de plus que les normales saisonnières. Des épisodes caniculaires ont également été enregistrés en Égypte, au Mexique, en Inde et au Pakistan. Bien-sûr, canicules et vagues de chaleur doivent être distinguées. Il n’empêche : les épisodes climatiques extrêmes se multiplient, avec une série d’effets dominos
Ce jeudi 19 mai, il a fait 28 ° C à Berlin, soit 10 degrés de plus que les normales saisonnières. Des épisodes caniculaires ont également été enregistrés en Égypte, au Mexique, en Inde et au Pakistan. Bien-sûr, canicules et vagues de chaleur doivent être distinguées. Il n’empêche : les épisodes climatiques extrêmes se multiplient, avec une série d’effets dominos
Où en sommes-nous du rêve pavillonnaire ? On se le représente souvent en déshérence, comme une forme des Trente Glorieuses à laquelle incombe beaucoup de nos maux contemporains. Mais l'attrait du périurbain appartient-il vraiment au passé ? Ne se transforme-t-il pas avec nos aspirations nouvelles ?
La multiplicité des approches du paysage et la polysémie du terme témoignent de la complexité de la notion. Le positionnement adopté dans cet article considère que ces différentes approches révèlent et représentent différentes dimensions d’un même objet, dimensions qui s’articulent de façon systémique, faisant du paysage un complexe : le complexe-paysage. Il est donc proposé ici une mise en complexe - soit une complexion - du paysage, considéré comme un objet multidimensionnel, aux dimensions en interactions permanentes : dimensions matérielle, idéelle et praxéologique, le paysage étant à la fois objet matériel, objet de représentations et objet d’action. Ainsi, après une explicitation de la notion de complexe-paysage, puis des trois sous-systèmes qui le composent, ce texte mettra en évidence son caractère opératoire et fonctionnel à l’aide de l’exemple européen, en montrant comment il permet de comprendre, dans l’interaction, la logique de construction de l’action paysagère en Europe.
Le paysage est l'étendue d'un pays s'offrant à l'observateur. Derrière cette définition qui peut paraître simpliste se cache une notion qui a donné lieu à une abondante bibliographie et à de multiples approches. En France, les géographes ont d'abord étudié le paysage de façon segmentée (paysages urbains, ruraux, industriels, etc.). Trois écoles en ont renouvelé l'approche dans un sens systémique et historique : celle de Toulouse représentée par Georges Bertrand ; celle de Paris illustrée par les publications de Jean-Robert Pitte ; celle de Besançon autour de Jean-Claude Wieber. Une synthèse de ces différents courants et leur mise en perspective internationale (recherches anglophones, allemandes, russes) a été réalisée par Gabriel Rougerie et Nicolas Beroutchachvili (1991).
Le Mékong, un des plus grands fleuves du monde qui prend sa source en Chine, est aujourd'hui menacé parce que l'on pompe son sable. Cela cause des ravages sur l'écosystème, comme par exemple au Cambodge.
De la fabrication du papier à la commercialisation des livres, le monde de l'édition est en pleine mutation au XIXe siècle. Quelles sont les mains ouvrières qui se cachent derrière les livres à succès ?
Gravure de 1850 représentant une presse à imprimer actionnée par une machine à vapeur• Crédits : Universal History Archive / Universal Images Group - Getty
Au XIXe siècle, les techniques de fabrication du papier et la mécanisation des presses s'intensifie. Le livre devient un produit de consommation courante. La baisse de son prix ainsi que le développement du réseau de librairies et de bibliothèques sur le territoire facilitent son accès à l’ensemble de la population.
De nombreux professionnels œuvrent à la fabrication d’un livre. L’éditeur, en première ligne de la chaîne de production, s'occupe de tout, de la création de l’objet matériel à la diffusion de l’ouvrage. Derrière lui, différents secteurs d’activité sont mis à contribution. Des professionnels variés comme les chiffonniers, les papetiers, les fabricants d’huile et de noir de fumée nécessaires à la fabrication de l’encre, les typographes ou encore les brocheuses, sont des métiers essentiels.
De l’écriture du manuscrit à sa réception en librairie, Jean-Charles Geslot retrace le parcours d’un livre, l’Histoire de France de Victor Duruy publié en 1858, et met en avant toutes les professions nécessaires à sa fabrication.
Gravure de 1850 représentant une presse à imprimer actionnée par une machine à vapeur• Crédits : Universal History Archive / Universal Images Group - Getty
Au XIXe siècle, les techniques de fabrication du papier et la mécanisation des presses s'intensifie. Le livre devient un produit de consommation courante. La baisse de son prix ainsi que le développement du réseau de librairies et de bibliothèques sur le territoire facilitent son accès à l’ensemble de la population.
De nombreux professionnels œuvrent à la fabrication d’un livre. L’éditeur, en première ligne de la chaîne de production, s'occupe de tout, de la création de l’objet matériel à la diffusion de l’ouvrage. Derrière lui, différents secteurs d’activité sont mis à contribution. Des professionnels variés comme les chiffonniers, les papetiers, les fabricants d’huile et de noir de fumée nécessaires à la fabrication de l’encre, les typographes ou encore les brocheuses, sont des métiers essentiels.
De l’écriture du manuscrit à sa réception en librairie, Jean-Charles Geslot retrace le parcours d’un livre, l’Histoire de France de Victor Duruy publié en 1858, et met en avant toutes les professions nécessaires à sa fabrication.
A une semaine de la #Présidentielle2022, on a posé cette question à François Hollande dans un nouvel épisode de #Mappemonde : la France est-elle encore une grande puissance ?
Retrait brutal des militaires au Mali, rupture du « contrat du siècle » par l’Australie, absence de vaccin français face au Covid... Les échecs français sur la scène internationale s’accumulent jusqu’à s’inviter dans la campagne présidentielle. Mais qu’en est-il vraiment de l’état de la puissance française ? Que reste-t-il de la « grandeur » de la France défendue par le Général de Gaulle ? Pour le savoir, il faut remonter le temps et revenir à un événement qui a tout changé.
🗳️ Retrouvez nos vidéos sur l'élection présidentielle 2022 ici :
https://www.youtube.com/playlist?list...
Sources :
La France dans le monde, sous la direction de Frederic Charillon, CNRS Editions, 2021
La France dans le bouleversement du monde, Michel Duclos, Editions de l’Observatoire, 2021
La France, une puissance contrariée, sous la direction de Bertrand Badie et Dominique Vidal, La Découverte, 2022
Le temps des guépards, Michel Goya, Tallandier, 2022
Rapport de l’IRSEM consacré aux OPEX, CRP Marie-Capucine Vauzanges, 2021 : https://www.irsem.fr/media/5-publicat...
PIB de la France en 1939, Angus Maddison : http://www.ggdc.net/maddison/oriindex...
Les bases américaines en France en 1966 : https://www.lemonde.fr/archives/artic...
Ambassades et consulats français à l’étranger : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-...
Espaces maritimes français : https://limitesmaritimes.gouv.fr/ress...
Étude EY sur l’attractivité économique de la France : https://www.ey.com/fr_fr/attractivene...
« Le jour où Obama a laissé tomber Hollande », Le Monde : https://www.lemonde.fr%2Fpolitique%2Farticle%2F2016%2F08%2F24%2Fle-jour-ou-obama-a-laisse-tomber-hollande_4987167_823448.html
Retrait brutal des militaires au Mali, rupture du « contrat du siècle » par l’Australie, absence de vaccin français face au Covid... Les échecs français sur la scène internationale s’accumulent jusqu’à s’inviter dans la campagne présidentielle. Mais qu’en est-il vraiment de l’état de la puissance française ? Que reste-t-il de la « grandeur » de la France défendue par le Général de Gaulle ? Pour le savoir, il faut remonter le temps et revenir à un événement qui a tout changé.
🗳️ Retrouvez nos vidéos sur l'élection présidentielle 2022 ici :
https://www.youtube.com/playlist?list...
Sources :
La France dans le monde, sous la direction de Frederic Charillon, CNRS Editions, 2021
La France dans le bouleversement du monde, Michel Duclos, Editions de l’Observatoire, 2021
La France, une puissance contrariée, sous la direction de Bertrand Badie et Dominique Vidal, La Découverte, 2022
Le temps des guépards, Michel Goya, Tallandier, 2022
Rapport de l’IRSEM consacré aux OPEX, CRP Marie-Capucine Vauzanges, 2021 : https://www.irsem.fr/media/5-publicat...
PIB de la France en 1939, Angus Maddison : http://www.ggdc.net/maddison/oriindex...
Les bases américaines en France en 1966 : https://www.lemonde.fr/archives/artic...
Ambassades et consulats français à l’étranger : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-...
Espaces maritimes français : https://limitesmaritimes.gouv.fr/ress...
Étude EY sur l’attractivité économique de la France : https://www.ey.com/fr_fr/attractivene...
« Le jour où Obama a laissé tomber Hollande », Le Monde : https://www.lemonde.fr%2Fpolitique%2Farticle%2F2016%2F08%2F24%2Fle-jour-ou-obama-a-laisse-tomber-hollande_4987167_823448.html
Kaliningrad : une enclave russe en Europe. 👉Le Dessous des cartes vous raconte tout sur ce petit territoire de Russie perdu à l’intérieur de l’Europe, véritable anomalie géopolitique. Avant la Seconde Guerre mondiale, Kaliningrad était une ville allemande – Königsberg - au bord de la mer Baltique, il reste d’ailleurs quelques belles maisons colorées de cette époque. Königsberg est ensuite devenue Kaliningrad avec une architecture soviétique.
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
Le blé : un enjeu de food power. L’envers de l'économie du blé, une céréale très géopolitique. De l’Antiquité grecque au plan Marshall, le blé a toujours été un outil de puissance. Mais plus récemment, c’est la Russie de Vladimir Poutine qui a décidé de miser sur ce "food power" en développant son industrie céréalière. "Le dessous des cartes" vous fait découvrir l’envers de cette économie du blé, une céréale très géopolitique.
On connaissait le "hard power" – la puissance économique, militaire, démographique – et le "soft power" – la puissance symbolique, culturelle, informationnelle. Le "food power", soit le fait d’utiliser la production de denrées alimentaires comme une arme sur la scène internationale. Céréale parmi les plus consommées au monde, coté en bourse, le blé est devenu un enjeu de puissance.
Magazine (02/02/2022, 13mn)
On connaissait le "hard power" – la puissance économique, militaire, démographique – et le "soft power" – la puissance symbolique, culturelle, informationnelle. Le "food power", soit le fait d’utiliser la production de denrées alimentaires comme une arme sur la scène internationale. Céréale parmi les plus consommées au monde, coté en bourse, le blé est devenu un enjeu de puissance.
Magazine (02/02/2022, 13mn)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie – Histoire et conséquences. Émission spéciale du Dessous des cartes. Cartes à l'appui, Émilie Aubry revient sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine. Avec deux experts - Thomas Gomart, directeur de l’IFRI et Anna Colin-Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques-, elle analyse les conséquences géostratégiques de la guerre et l'évolution de l’identité européenne des Ukrainiens.
Conseiller à la Fondation pour la recherche stratégique, François Heisbourg a récemment publié un ouvrage intitulé « Le retour de la guerre » (Odile Jacob). Il estime que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine et qu’il va falloir stationner de façon permanente des forces de l’Otan sur les flancs nord et est...
La France a connu d’importantes évolutions économiques et sociales sous le Second Empire. L’historien Jean-Claude Yon montre comment Napoléon III en a été l’initiateur.
Long Waves: How Innovation Cycles Influence Growth
Creative destruction plays a key role in entrepreneurship and economic development.
Coined by economist Joseph Schumpeter in 1942, the theory of “creative destruction” suggests that business cycles operate under long waves of innovation. Specifically, as markets are disrupted, key clusters of industries have outsized effects on the economy.
Take the railway industry, for example. At the turn of the 19th century, railways completely reshaped urban demographics and trade. Similarly, the internet disrupted entire industries—from media to retail.
The above infographic shows how innovation cycles have impacted economies since 1785, and what’s next for the future.
Creative destruction plays a key role in entrepreneurship and economic development.
Coined by economist Joseph Schumpeter in 1942, the theory of “creative destruction” suggests that business cycles operate under long waves of innovation. Specifically, as markets are disrupted, key clusters of industries have outsized effects on the economy.
Take the railway industry, for example. At the turn of the 19th century, railways completely reshaped urban demographics and trade. Similarly, the internet disrupted entire industries—from media to retail.
The above infographic shows how innovation cycles have impacted economies since 1785, and what’s next for the future.
Voyage en Argentine, le pays des occasions manquées. Le Dessous des cartes nous explique pourquoi ce pays aux multiples ressources n’a pas connu la croissance que l’on pouvait lui prédire dans les années 1920. Surinvestissements agricoles, modèle politique singulier (le "péronisme"), inégalités et corruptions, manque de vision stratégique et d’ambition géopolitique : et si l’Argentine était le pays des occasions manquées ?
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Émilie Aubry vous livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de "soft power". Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Plus grande chocolaterie du monde jusqu'en 1914, l'usine Menier de Noisiel est le premier bâtiment européen construit entièrement sur une ossature métallique apparente et porteuse. Elle illustre parfaitement le développement d’une entreprise familiale au XIXe siècle.
Après une introduction à la notion de dispositif hybride pour enseigner et apprendre, nous donnons quelques conseils concrets (point 5) « pour enseigner et pour favoriser l’apprentissage en ligne » basés sur les 5 facettes de « notre » modèle pragmatique d’apprentissage (Lebrun, 2005). J’illustre ce modèle dans un autre billet « J’enseigne moins, ils apprennent mieux» .
Forgé dans les années 1990, le concept a d’abord défini le périmètre de ce qui peut être dit au sein d’une société avant de devenir un outil pour faire évoluer les normes. D’où son succès chez l’extrême droite aux Etats-Unis, et aujourd’hui en France.
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
es chefs d'Etat rassemblés à Brest à l'occasion du One Ocean Summit n'auront pas réussi à dissiper toutes les craintes. "L'activité minière sous-marine deviendra sans doute une réalité dans un futur proche, sans que nous ayons eu le temps de mener à bien les études d'impact", regrette un scientifique, en marge de l'événement. Fin juin, le petit Etat insulaire de Nauru, situé en plein coeur du Pacifique, mettait les pieds dans le plat en faisant part à l'ONU de sa volonté de commencer la collecte de métaux en profondeur. "Depuis, la question de l'exploitation agite de plus en plus les pays, les entreprises et les ONG", constate Joachim Claudet, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des aires marines protégées.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
Le "One Ocean Summit" de Brest s’interroge sur les territoires méconnus des mers et océans. Mieux les connaître signifie mieux les explorer, mais leur exploitation intensive est une menace de plus en plus présente.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Une étude parue dans la revue « Science », mercredi 9 février 2022, apporte un nouvel éclairage sur la présence d’Homo Sapiens en Europe. Jusqu’ici, les chercheurs estimaient qu’Homo Sapiens, autrement dit celui qu’on appelle aussi parfois « l’homme moderne », était arrivé en Europe il y a environ 40 000 – 45 000 ans. Mais voilà que la découverte d’une dent de lait, dans la grotte de Mandrin dans la Drôme, amène à peut-être reconsidérer cette version de l’histoire et la chronologie. De quoi s’agit-il ? Comment appréhender la découverte de cette dent de lait ? Que nous raconte-t-elle ?
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
Dans les terminaux du Havre, comme sur la côte ouest des Etats-Unis, des dizaines de porte-conteneurs ne sont plus déchargés. Pourtant depuis la fin du millénaire précèdent, le conteneur avait imposé sa logique : flux tendu, zéro stock, tout juste à temps.
La crise sanitaire mondiale due à l’épidémie de coronavirus a des conséquences insoupçonnées. Parmi elles, l’augmentation du nombre de cartons d’emballage liée à l’essor des services de livraison et d’achat sur Internet à la suite de la fermeture des restaurants ou des commerces dits non essentiels. Si la France, principal acteur européen du carton, a ainsi vu son activité augmenter, elle doit gérer l’épineuse question du recyclage.
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français — Géoconfluences
La France est une exception européenne avec près de 30 000 km de voies ferrées en service. Certes, le réseau a été divisé de moitié depuis les années 1930, principalement au détriment des petites lignes, en raison du transfert des investissements vers la route et la grande vitesse. Malgré tout, le réseau secondaire a relativement bien résisté. Si de nombreuses lignes sont âgées et dégradées, de nouveaux usages peuvent apparaître, en particulier sous l'impulsion des régions dont beaucoup ont misé sur cette compétence propre.
Quelle Europe en 2022 ? - Sylvain Kahn
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Comment ne pas y voir un symbole ? Il y a exactement vingt ans, le 11 décembre 2001, la Chine devenait le 143e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Loin de commémorer cet anniversaire, le président des Etats-Unis, Joe Biden, organise les 9 et 10 décembre un sommet des démocraties largement perçu comme « antichinois ».
La croissance démographique du continent s’accompagne d’une urbanisation galopante. Le défi : bâtir à taille humaine en associant tradition, économie et durabilité.
Revenus, éducation, santé, genre, climat : une radiographie des inégalités dans le monde après le Covid-19
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Carte réalisée pour le numéro 17 de la revue Conflits pour son dossier « L’indice de la puissance globale« .
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Croquis : la guerre froide en Asie 1948-1980
Après avoir étudié les effets des nouvelles installations de citadins en zone périphérique, Aurélie Delage et Max Rousseau, deux chercheurs spécialistes des questions d’habitat, lancent un appel. A leurs yeux, l’arrivée de familles en quête d’un meilleur espace de vie masque un phénomène un phénomène plus profond : la multiplication des achats immobiliers d’investissement et des locations saisonnières qui éloignent les populations locales.
Quels sont les nouveaux partenaires du Sénégal ? La France, ancienne puissance coloniale, maintient sa place de principal partenaire mais d’autres viennent la concurrencer : la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique, même si, en mars 2021, des émeutes contre le président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains, a signé un changement d’ère, symbolisé notamment par la restitution d’œuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous dépendance chinoise ?
Pendant plus de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. La BnF expose un ensemble inédit de 110 tirages exceptionnels intitulé « Ruines », révélant toute la force et la beauté du lexique visuel d’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne.
Histoire et enjeux du commerce du cacao décryptés par “Le dessous des cartes”. Et zoom sur une économie du chocolat profondément inégalitaire. La mondialisation du chocolat est marquée par de fortes disparités entre pays producteurs du sud et pays consommateurs, principalement au nord. Le commerce du cacao est un commerce asymétrique entre grandes multinationales qui contrôlent l’ensemble de la chaîne de valeurs et petits producteurs. Mais la donne est peut-être en train de changer grâce à des initiatives africaines qui se font avec la complicité de la Chine.
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Zoom sur l'Europe de l'Est. "Le dessous des cartes" passe en revue ces différentes "Europe(s) de l’Est" : les États Baltes, la Pologne et la Hongrie. Une région dont la géographie a été bouleversée par la chute de l’URSS et qui se caractérise aujourd’hui par des États aux identités culturelles et politiques diverses.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
La Russie : grande puissance à l’extérieur, moyenne à l’intérieur ? La Russie de Poutine est un acteur majeur des relations internationales. Mais lorsque l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ? "Le dessous des cartes" nous emmène visiter le plus grand pays du monde, marqué par de fortes disparités régionales et des inégalités criantes entre grandes métropoles, villes moyennes et zones rurales.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Facebook Files | Dans des documents internes de l’entreprise, ses ingénieurs avouent leur incompréhension face à un code informatique aux effets imprévus, qui fait du réseau social une machine complexe, difficile à maîtriser.
Histoire et géographie des abeilles. "Le Dessous des cartes" explore le parcours de ces butineuses qui ont suivi l’être humain dans ses conquêtes de nouveaux espaces, tandis que celui-ci les mettait à son service. Parmi les millions d’espèces d’insectes qui nous entourent, les abeilles jouent un rôle à part : cire, miel et surtout pollinisation, elles remplissent une fonction essentielle pour nos productions agricoles.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Une incroyable collection de photographies de "petites gens" du Paris de la fin du XIXe siècle, vient d'être redécouverte. Ces étonnantes prises de vue, notamment de nombreux commerçants, témoignent des balbutiements de la société de consommation, de l’optimisme de la Belle Époque et du quotidien du Paris populaire.
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)
Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec l'archéologue et professeur émérite Jean-Paul Demoule, spécialiste du néolithique et de l'âge de Fer, auteur de l'ouvrage "Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'Histoire", publié aux éditions Fayard et réédité dans la collection de poche Pluriel, ainsi que d'un nouvel essai intitulé "Trésors de l’archéologie. Petites et grandes découvertes pour éclairer le présent" qui sera publié le 6 octobre prochain aux éditions Flammarion.
Il semble que les programmes scolaires mais aussi les émissions de radio ou de télévision aient oublié de nous renseigner sur cette période décisive de l'histoire de l'humanité qu'est le néolithique. Mais ne devrions-nous pas parler plutôt d'une "révolution néolithique" ? Si les archéologues ne s'accordent pas tous sur la justesse de cette expression, elle a au moins le mérite de souligner les profondes mutations qui ont marqué cette période, tels que l'invention de l'agriculture et de l'élevage, mais aussi l'institution des premiers chefs et le début de la guerre, de la domination masculine, des migrations, des peuples, de l'art, ou encore des dieux.
Il semble que les programmes scolaires mais aussi les émissions de radio ou de télévision aient oublié de nous renseigner sur cette période décisive de l'histoire de l'humanité qu'est le néolithique. Mais ne devrions-nous pas parler plutôt d'une "révolution néolithique" ? Si les archéologues ne s'accordent pas tous sur la justesse de cette expression, elle a au moins le mérite de souligner les profondes mutations qui ont marqué cette période, tels que l'invention de l'agriculture et de l'élevage, mais aussi l'institution des premiers chefs et le début de la guerre, de la domination masculine, des migrations, des peuples, de l'art, ou encore des dieux.
Depuis le début du retrait américain et la prise de Kaboul par les talibans, la crise afghane illustre, une fois de plus, l’incapacité des puissances étrangères à comprendre les réalités du pays et à composer avec la singularité de cette éternelle terre rebelle.
Ce titre est une allusion au livre intitulé Une vie pleine de trous qui eut un certain retentissement en 1965, faisant découvrir la vie d’un migrant intérieur venu de la campagne du Rif à Tanger. Un jeune Marocain, Driss ben Hamed Charhadi, raconte sa vie pleine de trous à Paul Bowles, le visiteur immobile du Sahara de la psyché qui, après l’avoir enregistré au magnétophone, a traduit ce récit en anglais. À travers la naïveté du discours de Charhadi apparaissent la misère de sa famille, les quelques jours heureux passés à l’orphelinat, la précarité des emplois et l’éternelle recherche de travail, le chômage, la prison, les aventures sentimentales … Tanger, gare de triage de tous les exils1, reste cette enclave internationale où les riches du Nord tentent de poursuivre la quête exotique2 de Paul Bowles3, tandis que les pauvres du monde veulent franchir le détroit qui sépare l’Afrique de l’Europe. Tanger est la proue du continent africain mais dissimule derrière son décor hybride d’arabisme post-colonial et de modernité industrielle les discontinuités, les béances et les dissidences de ses villes masquées.
À l’école, le Gulf Stream était ce courant chaud qui traversait l’Atlantique Nord. Faux, nous dit l'océanologue Julie Deshayes, qui évoque les nombreux tourbillons convergeant vers l’Europe. La question demeure : ces courants s’affaiblissent-ils, et avec quelles conséquences pour le climat ?
On prête à la photographie de puissants pouvoirs. Elle peut indigner, rassembler, choquer, témoigner, dénoncer, manipuler. Mais a-t-elle vraiment --et encore-- la capacité de changer le cours des choses ?
Formidable outil d’information, la photographie se révèle un outil de propagande puissant, et pas seulement pour les régimes totalitaires. Des débuts de la photo de propagande à l'image contrôlée de la communication politique aujourd'hui, retour sur les relations complexes entre photo et pouvoir.
Le grand projet Hercule de réorganisation d’EDF est désormais reporté à l’après-présidentielle. Il avait déjà été transformé il y a a quelques mois en plan « Grand EDF » par le ministre de l’économie, qui assurait refuser le démantèlement de l’entreprise dénoncé par les syndicats et l’opposition et réclamé par l’Union européenne, avec laquelle aucun accord n’a finalement été trouvé. Transformée, reportée, la « réforme » n’est certainement pas abandonnée.
« Le projet Hercule poursuit l’objectif fixé par une directive européenne de 1996 : imposer l’émergence d’acteurs privés en rognant la position dominante d’EDF, tout en demandant à l’État d’assumer les incertitudes et les risques liés à la filière nucléaire », résumaient Anne Debrégeas et David Garcia en janvier...
« Le projet Hercule poursuit l’objectif fixé par une directive européenne de 1996 : imposer l’émergence d’acteurs privés en rognant la position dominante d’EDF, tout en demandant à l’État d’assumer les incertitudes et les risques liés à la filière nucléaire », résumaient Anne Debrégeas et David Garcia en janvier...
Crêpe ou galette ? Et pourquoi pas tourtou corrézien ou tighrifine algérien ? La question, à peine posée, plonge le curieux dans un abîme d’interrogations auxquelles l’ethnologie, l’histoire, la géographie, l’économie, les sciences de l’ingénieur et la gourmandise réunies entendent fournir des réponses inédites à ce jour. Direction Landévennec et son ancienne abbaye, à l’entrée de la presqu’île de Crozon dans le Finistère.
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
Une maison avec jardin, à l’abri du stress des grandes villes… L’idée séduit de nombreux citadins échaudés par la crise sanitaire. Mais à quelle « revanche des campagnes » assiste-t-on exactement ?
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.
Pour la première fois depuis la conquête de ce territoire, l’aridité dans le bassin du Colorado menace la production hydroélectrique, l’agriculture et certaines industries.
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
L’Etat inachevé (1/5). Un pays à soi : c’était le rêve très simple, mais apparemment inaccessible d’une partie des citoyens malheureux d’une nation, alors la plus étendue d’Afrique, le Soudan. Originaires du Sud, ces derniers pouvaient décemment considérer qu’ils n’en seraient jamais les citoyens à part entière, comme ils l’avaient anticipé avant même la naissance du Soudan moderne, devenu indépendant en 1956. Il y a dix ans, l’histoire a semblé leur sourire enfin : le 9 juillet 2011, le sud du Soudan est devenu, en accédant par sécession à l’indépendance, le Soudan du Sud, plus jeune Etat de la planète.
🌡🌪Le dérèglement climatique est trop souvent perçu dans les pays du Nord comme une échéance certes redoutable, mais lointaine. Pourtant, il change d’ores et déjà la vie quotidienne de millions d'êtres humains : fonte des glaces, inondations, incendies géants, tempêtes dévastatrices, sécheresses, épisodes caniculaires... Un tour du monde des populations et des paysages qui subissent déjà très concrètement et durement ses conséquences.
Notre glossaire propose plusieurs nouvelles entrées pour réfléchir à la notion centrale du programme de seconde : transition.
Selon une étude néerlandaise, le trait de côte pourrait fortement reculer d’ici la fin du siècle en raison notamment de la crise climatique.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.
A l’est de Cotonou, d’immenses épis ont permis de faire reculer l’océan et d’assurer la sécurité des riverains.
L’océan a fini par reculer. De 150 mètres en moyenne, 180 mètres par endroits. A l’est de Cotonou, capitale économique du Bénin, une longue plage de sable fin s’étire maintenant sur une quinzaine de kilomètres le long de la route qui mène vers le Nigeria...
L’océan a fini par reculer. De 150 mètres en moyenne, 180 mètres par endroits. A l’est de Cotonou, capitale économique du Bénin, une longue plage de sable fin s’étire maintenant sur une quinzaine de kilomètres le long de la route qui mène vers le Nigeria...
REPORTAGE - La construction par l’Ethiopie d’un gigantesque ouvrage inquiète, en aval, le Soudan et l’Egypte, dépendants du fleuve africain et inquiets des futurs choix d’Addis-Abeba. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit débattre, jeudi, d’une dispute qui menace de déstabiliser la Corne de l’Afrique.
Sollicitées par la Cour des comptes pour leur éclairage sur les algues vertes, les filières agricoles et agro-industrielles bretonnes ne sont pas disertes.
« Pour les jeunes, le vote n’est qu’un moyen d’action parmi d’autres »
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
L'information ne va plus sans les réseaux sociaux. Quand on a 20 ans en 2021, s'informer rime bien souvent avec naviguer sur Instagram, Twitter, Snapchat, TikTok, Twitch... Autant de plateformes qui créent ou relaient des contenus d'information. Les "jeunes" y évoluent avec plus ou moins d'acuité.
Leur position stratégique en bord de mer a fait d’elles des fleurons mondiaux du commerce et de la culture… Les villes côtières sont désormais menacées par l’océan qui avait permis leur essor, sous l’effet du réchauffement.
De Venise à Dacca, les villes côtières et leurs millions d'habitants installés sur le littoral sont "en première ligne" de la crise climatique qui risque de redessiner les cartes des continents, s'inquiète un projet de rapport des experts climat de l'ONU (Giec) obtenu en exclusivité par l'AFP.
Dans la France contemporaine, la question des inégalités sociales est au coeur du débat public, et elles sont souvent appréhendées au prisme de leur géographie. C’est particulièrement le cas au sein des mondes urbains, où la « ségrégation sociale » et les « divisions sociales de l’espace » sont étudiées à plusieurs échelles, parfois dans le temps, et avec des méthodes et des indicateurs différents. Cette planche propose ainsi un tableau des clivages socioprofessionnels qui structurent l’aire urbaine nantaise en 2016.
Après une première planche mettant en avant le poids du clivage entre collèges publics et privés dans la fabrique de la ségrégation scolaire, celle-ci rappelle que la ségrégation scolaire n’est pas que le reflet des inégalités sociales dans les mondes urbains. Elle est aussi le produit d’une offre scolaire sectorisée et hiérarchisée entre les collèges, dont se saisissent plus particulièrement certains groupes sociaux.
Les sciences sociales ont depuis longtemps établi que l’institution scolaire comptait parmi les lieux décisifs de la reproduction sociale. Pour tenter de comprendre une partie des mécanismes qui aboutissent à cette situation, il faut explorer la carte scolaire et son fonctionnement. Cette première planche montre ainsi que pour comprendre la ségrégation scolaire, il faut d’abord rappeler que les collèges publics et privés ne jouent pas avec les mêmes règles du jeu.
L’Inde mise K.O. par le variant ? Émilie Aubry rencontre Sophie Landrin, correspondante du journal “Le Monde” à New Delhi.
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Après plus d’un an de crise sanitaire, la modélisation mathématique s’est affirmée comme un outil incontournable pour étudier et enrayer l’épidémie de covid-19. Elle se développe en France.
La 7ème symphonie est absolument grandiose, Beethoven la considérait d'ailleurs comme l'une de ses meilleures symphonies.
Sortie en 1973, prix spécial du jury, la même année, au Festival de Cannes, La Planète sauvage de René Laloux d'après des dessins de Roland Topor, est une merveille définitive du cinéma d'animation. Tiré du Oms en série, roman de science-fiction du français Stefan Wul, il nous transporte sur la planète Ygam, où vivent les Draaags, créatures humanoïdes, omniscientes et méditatives, de douze mètres de haut. Les hommes n'y sont plus que les "Oms", créatures minuscules, familières et inoffensives. Pas tant que cela, car la résistance s'organise, mettant en péril le pouvoir Draag.On retrouve tout au long du film à la fois un soucis humaniste de défense des minorités et cette obsession du corps menacé, harcelé et blessé qui fut celle de Roland Topor. (éditions Arte vidéo).
En 1973 sortait un film étrange et unique, La Planète sauvage, de René Laloux. Un voyage animé totalement psyché qui a reçu le prix spécial du jury à Cannes l’année de sa sortie. Plus de quarante ans après, que reste-t-il de cette expérimentation cinématographique et de cette prouesse de l’animation ? Outre son incroyable esthétique et sa richesse visuelle, il semblerait que, quelque part entre les aliens bleutés et les Homo sapiens dénudés de la planète Ygam, se soit cachée une fable écologiste aux thématiques très actuelles.
Dossier Géoconfluences — Géographie de la santé : espaces et sociétés
Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
Le 23 mars dernier, le porte-conteneurs « Ever Given », 400m de long, a dévié de sa trajectoire et s’est échoué en travers du canal de Suez. Une catastrophe coûteuse pour les échanges commerciaux, révélant le rôle central des grands canaux, Suez, Panama, Malacca et la fragilité du transport maritime, qui assure pourtant 90% des échanges internationaux. Les armateurs russes ont aussitôt communiqué sur les routes maritimes arctiques, libérées une partie de l’année par la fonte accélérée des glaciers. Une option loin d’être assurée ni même souhaitable. Au-delà des difficultés pratiques et climatiques, les grands ports mondiaux, de plus en plus orientés vers la zone Pacifique, en sont très éloignés et les enjeux économiques, écologiques et géopolitiques sont nombreux.
Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
La pandémie crée une nouvelle dynamique des rapports entre les grandes puissances. L’Amérique rêve de se séparer économiquement de la Chine, et s’enfonce dans une logique défensive que la présence au pouvoir de Joe Biden ne va pas fondamentalement changer. La Chine est définitivement décomplexée. Elle met au pas Hong Kong, menace Taïwan et affirme ses objectifs en Asie. L’Europe est à la recherche d’une véritable autonomie stratégique. La Russie travaille au renforcement de l’axe russo-chinois.
Invité : Hubert Testard, ancien conseiller économique et financier en Asie, enseignant à Sciences Po. Auteur du livre Pandémie, le basculement du monde, aux éditions de l’Aube.
Invité : Hubert Testard, ancien conseiller économique et financier en Asie, enseignant à Sciences Po. Auteur du livre Pandémie, le basculement du monde, aux éditions de l’Aube.
En bloquant l'une des voies maritimes les plus empruntées au monde pendant cinq jours, l'Ever Given, ce gigantesque porte-container, est-il le signe d'une mondialisation à bout de souffle ?
Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
Quels aspects prendront les temps prochains ? Faut-il s’attendre à un monde nouveau, un monde d’insouciance, de liberté, d’expérimentations et de fureur de vivre ? Retour ce matin sur les lendemains de la Grande Guerre, ces années 1920, baptisées après-coup d’"Années folles".
Les jeunes découvrent la pornographie de plus en plus tôt. En quoi cette exposition précoce influe-t-elle sur eux ? Tourné en Europe et aux États-Unis, un panorama scientifique complet et nuancé d'un phénomène massif.
Un adolescent européen sur deux aurait visionné du porno en ligne. La plupart d'entre eux ont accès à Internet, et donc à des films X, souvent gratuits et ne nécessitant pas de mot de passe. Le premier contact peut se produire volontairement ou accidentellement (cyberharcèlement, publicités intempestives). Quel est l'impact de cette exposition précoce, qui survient parfois dès l'école primaire ? Pour la psychologue berlinoise Julia von Weiler, cette découverte perturbe les enfants, qui ont du mal à chasser ces images parfois violentes, d'autant qu'ils n'ont personne avec qui en parler. Les adultes ont donc intérêt à les accompagner dans cette exploration qui aura lieu tôt ou tard.
Phénomène d'addiction
Cette exposition précoce génère son lot de désinformation. Selon la chercheuse américaine en sexologie Debra Herbenick, les jeunes garçons se déprécient en comparant leurs performances à celles, hors norme, des hardeurs. N'évoquant jamais le consentement ni le plaisir féminin, ces vidéos véhiculent aussi des représentations sexistes. À haute dose, le porno agit sur le cerveau de la même façon que les drogues, générant un phénomène d'addiction. Le sexologue toulousain André Corman reçoit ainsi des jeunes hommes déboussolés par un usage intensif qui sature leur imaginaire et perturbe la sexualité "réelle". Mais selon le youtubeur Jan Omland, la plupart des ados font la part des choses et savent distinguer le réel du virtuel.
Un adolescent européen sur deux aurait visionné du porno en ligne. La plupart d'entre eux ont accès à Internet, et donc à des films X, souvent gratuits et ne nécessitant pas de mot de passe. Le premier contact peut se produire volontairement ou accidentellement (cyberharcèlement, publicités intempestives). Quel est l'impact de cette exposition précoce, qui survient parfois dès l'école primaire ? Pour la psychologue berlinoise Julia von Weiler, cette découverte perturbe les enfants, qui ont du mal à chasser ces images parfois violentes, d'autant qu'ils n'ont personne avec qui en parler. Les adultes ont donc intérêt à les accompagner dans cette exploration qui aura lieu tôt ou tard.
Phénomène d'addiction
Cette exposition précoce génère son lot de désinformation. Selon la chercheuse américaine en sexologie Debra Herbenick, les jeunes garçons se déprécient en comparant leurs performances à celles, hors norme, des hardeurs. N'évoquant jamais le consentement ni le plaisir féminin, ces vidéos véhiculent aussi des représentations sexistes. À haute dose, le porno agit sur le cerveau de la même façon que les drogues, générant un phénomène d'addiction. Le sexologue toulousain André Corman reçoit ainsi des jeunes hommes déboussolés par un usage intensif qui sature leur imaginaire et perturbe la sexualité "réelle". Mais selon le youtubeur Jan Omland, la plupart des ados font la part des choses et savent distinguer le réel du virtuel.
Camarades cartographes, vous connaissez peut-être la série « À la Maison-Blanche » (The West Wing), cette série américaine créée par Aaron Sorkin et diffusée aux États-Unis sur le réseau NBC de 1999 à 2006 et en France à partir de 2001. Cette série récompensée à de nombreuses reprises, met en scène la vie d’un Président des États-Unis démocrate incarné par Martin Sheen et de ses collaborateurs, installés dans la fameuse aile Ouest de la Maison-Blanche, The West Wing en anglais.
Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
"Le dessous des cartes" revient sur l’histoire du Portugal qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
Que s’est-il passé en l'an mil ? Rien : cette date ne correspond à aucun événement majeur. Le thème des "terreurs de l’an mil" fut en grande partie une invention de l’historiographie romantique du XIXe siècle. L’histoire ne ferait donc pas date en l’an mil ? Si, mais pas comme on le croit : c’est une date "épaisse" qui, par un jeu de basculements et de seuils, fait émerger un nouveau monde : la société féodale.
Patrick Boucheron revisite l’histoire à travers le prisme des grandes dates. Dans la mémoire collective, 1492 marque la découverte des Amériques, la fin du Moyen Âge et le début des temps modernes. Or, on ne peut comprendre le sens de cet événement sans le replacer dans une histoire plus complexe...
Avec la prise de Grenade, la soumission des musulmans du nord de la Méditerranée occidentale et l’expulsion des juifs d’Espagne, les royaumes ibériques s’emparent cette année-là du leadership de l’Ancien Monde. C’est donc une logique d’affirmation du catholicisme en tant que prétention à la domination universelle qui commande la découverte "illuminée" d’un nouveau monde.
Avec la prise de Grenade, la soumission des musulmans du nord de la Méditerranée occidentale et l’expulsion des juifs d’Espagne, les royaumes ibériques s’emparent cette année-là du leadership de l’Ancien Monde. C’est donc une logique d’affirmation du catholicisme en tant que prétention à la domination universelle qui commande la découverte "illuminée" d’un nouveau monde.
L'espérance de vie française est l'une des plus élevées au monde dépassant 80 ans depuis le début des années 2000 (Pison, 2005). Les conséquences de cette grande longévité sur l'état de santé de la population sont devenues un enjeu majeur de santé publique. Les années de vie gagnées au cours des dernières décennies sont-elles des années vécues en bonne santé ou avec des maladies, des incapacités ou en situation de dépendance (Fries, 1980 ; Kramer, 1980) ? Les dynamiques démographiques et sanitaires doivent être analysées conjointement afin d’évaluer les besoins de la population et d'y répondre par une offre de soins, d'assistance ou de prise en charge adaptée. Mais l'analyse de ces dynamiques devient aussi fondamentale pour évaluer les chances de participation sociale des plus âgés compte tenu de leur état de santé. On s'interroge notamment sur les chances de participation au marché du travail des personnes de plus de 50 ans. Cette question s'inscrit naturellement dans le débat public alors que l’augmentation de la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein se poursuit depuis 1993 et qu'on évoque un possible report de l'âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans.
La colonisation des Amériques aurait causé une telle hécatombe qu'elle aurait affecté le climat
Les Européens qui ont débarqué dans le Nouveau Monde apportaient avec eux des fléaux inconnus des Indiens : variole, rougeole... Autant de «maladies des étrangers» qui ont décimé la population indigène, tandis qu 'en retour les bateaux de Christophe Colomb amenaient la syphilis en Europe.
Le développement du téléphone en Russie tsariste est révélateur des ambitions et des faiblesses de l’État autocratique. La dépendance aux technologies étrangères oblige les autorités à céder la téléphonie urbaine aux acteurs privés, tout en espérant imposer le monopole de l’opérateur public sur les lignes à longue distance envisagées comme un outil propice pour le gouvernement de l’immense territoire de l’empire. L’histoire de la téléphonie en Russie révèle donc l’imbrication des enjeux technologiques, économiques et politiques. La capacité d’adaptation des autorités au marché concurrentiel se traduit par une instabilité du dispositif réglementaire qui freine l’expansion du téléphone dans ce pays.
La périurbanisation a fortement recomposé l'offre commerciale dans les couronnes des villes moyennes. Le mode de vie des périurbains, en particulier des jeunes couples bi-actifs, repose sur l'usage de l'automobile et sur une hypermobilité visant à optimiser les déplacements et les actes d'achat. L'offre évolue en conséquence, quittant les centres-bourgs pour les accès routiers et proposant de nouvelles formes commerciales (drive, consigne, multiservices...).
Le Brésil maîtrise-t-il (enfin) la déforestation en Amazonie ?
Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
Les pôles de compétitivité sont des réseaux d'entreprises et d'organismes de recherche labellisés par l'État et encouragés à obtenir des financements via leur participation à des projets communs dans les secteurs de l'innovation et des technologies de pointe. Depuis leur création qui a marqué un tournant de l'aménagement du territoire, leur géographie s'est fortement recomposée, notamment par une forte réduction de leur nombre initial. L'article montre ces recompositions à l'échelle nationale puis à celle de la région PACA.
Une étude quantifie pour la première fois les micropolluants rejetés par les stations d’épuration en France
Près de 147 tonnes de résidus de médicaments, de pesticides et métaux seraient renvoyées chaque année dans l’environnement une fois les eaux usées traitées, selon une étude.
Près de 147 tonnes de résidus de médicaments, de pesticides et métaux seraient renvoyées chaque année dans l’environnement une fois les eaux usées traitées, selon une étude.
Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel "or bleu". Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.
Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau "pour la restituer à la nature", voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
Main basse sur l'eau
Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)
#ARTE #EAU #Finance
Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau "pour la restituer à la nature", voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
Main basse sur l'eau
Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)
#ARTE #EAU #Finance
Présentation des modalités d'évaluation des acquis scolaires des élèves de la maternelle au collège.
Qu’est-ce qu’évaluer ?
L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes.
En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. Les résultats et les analyses sont communiqués aux acteurs concernés...
L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes.
En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. Les résultats et les analyses sont communiqués aux acteurs concernés...
Une étude récente propose une nouvelle hypothèse pour expliquer la disparition de cette civilisation ancienne qui vivait il y a des milliers d’années dans la vallée de l’Indus.
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
L'ANTISECHE - Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question que vous vous posez sur l'actualité. Ce matin, retour sur le procès de Nuremberg, à l'occasion du 75e anniversaire de l’ouverture des débats.
Le 23 février 2020, un attentat à la bombe a fait vingt-neuf blessés lors d’un rassemblement de partisans de l’actuel Premier ministre Abiy Ahmed. Cet événement illustre toute la difficulté qu’a le gouvernement éthiopien à apaiser les tensions dans le pays. Le prix Nobel de la paix remporté par Ahmed en 2019 semblait pourtant indiquer le contraire. Mais c'était sans compter sur l’extrême complexité ethno-religieuse de cet État de la corne de l’Afrique.