Exploration cartographique de la Vendée
Quelques cartes pour appréhender le territoire vendéen.
La répartition de la population
Deux cartes représentant la distribution de la population sur le territoire.
La première par points : chaque point représente 100 habitants, permet de saisir l’inégale distribution de la population.
La carte révèle quelques points saillants :
- elle révèle les concentrations urbaines qui polarisent plus du tiers de la population départementale (699 459 habitants en 2021) : La Roche-Sur-Yon, Les Sables-d’Olonne et Talmont-Saint-Hilaire, Saint-Gilles Croix de Vie et Saint-Jean-de-Mont, Challans et Aizenay, Fontenay-Le-Comte, Luçon, Essarts en Bocage, et dans une moindre mesure Les Herbiers et Montaigu.
- Elle fait apparaître un contraste Nord/Sud important (NO/SE pour être précis).
Une carte des densités communale confirme cette opposition qui tient pour l’essentiel à la distribution des activités économiques et au tissus industriel. Le Nord, proche de Nantes, est plus industriel et l’artisanat y est davantage développé, les villes et leurs aires d’influence disposent d’un tissus économique plus diversifié et des services plus fournis. Les activités touristiques dominent sur la côte Atlantique. En revanche, les densités sont moindres dans la partie Sud-Est où l’activité économie est davantage dominée par l’agroalimentaire et le tourisme (plus diffus), des territoires qui tendent à perdre des habitants quand le Nord tend à en gagner.
L’évolution de la population
Si à l’échelle du département, l’évolution est positive (le département gagne des habitants par un solde naturel et migratoire positifs), une analyse des évolutions communales montre de fortes disparités entre les territoires. Les pôles urbains et leur aire d’influence sont plutôt dynamiques tandis que les communes rurales et particulièrement celles qui sont éloignées d’un pôle urbain significatif qui perdent des habitants.
On retrouve le même gradient Nord-Ouest – Sud-Est. Le quadrilatère Les Sables-d’Olonne, Challans, Chantonnay (englobant La Roche-Sur-Yon) et Les Herbiers connaît la croissance démographique, quand le reste du territoire (le Sud-Est et l’Est du département auxquels il convient d’ajouter une poche à l’extrême Nord-Est) perd des habitants en raison de la structure de l’économie locale, plus rurale et agricole et surtout en raison de l’éloignement des centres urbains.
Une carte par anamorphose permet de combiner les deux informations : poids démographique et évolution de la population (2015-2021).
La partie Sud-Est et l’Est du département sont marquées par une relative déprise démographique qui atteint les pôles urbains de Fontenay-Le-Comte (c’est ancien) et Luçon (c’est plus récent).
A contrario, le Nord et les villes de la côte gagnent des habitants : cette dynamique tient à l’activité économique plus diversifiée et l’aire d’influence extra-départementale de la métropole nantaise.
Une autre représentation des densités à travers une grille hexagonale.
(à suivre…)